Archives de catégorie : Les relais

En 2001 la nouvelle paroisse a réuni d’anciennes paroisses, appelées aujourd’hui relais.
En 2014, afin de mieux collaborer ensemble le Père Michel Tassier a souhaité que les relais se regroupent pour former des communautés de relais
C’est ainsi que sont nées quatre communautés de relais autour d’un bourg plus important
Saint Chély : Salgues, Condom d’Aubrac, Prades d’Aubrac, Bonnefon, Aunac, La Bastide d’Aubrac, Aubrac
Saint Côme d’Olt : Castelnau de Mandailles, Lassouts
Espalion : Saint Pierre de Bessuejouls, Coubisou, Vinnac, Le Cayrol, Anglars,
Estaing : le Monastère, Sébrazac, Trèdou, Saint Geniez des Ers, Le Nayrac,

Oui l’Église est vivante, elle l’est par vous.

 

Chers paroissiens

A l’heure où j’écris ces lignes nous ne savons toujours pas quand nous pourrons nous réunir pour célébrer l’eucharistie en communauté. Nos églises depuis plusieurs semaines sont vides, mais l’Eglise elle ne l’est pas. Nous avons l’habitude d’associer l’Eglise, la communauté des croyants, aux églises bâtiments. Mais il n’en a pas toujours été ainsi. Aux premiers siècles de son existence la communauté chrétienne est persécutée et n’a donc pas de lieu officiel, visible de rassemblement. C’est dans leurs maisons, chez eux que les chrétiens se retrouvent. Il faut attendre l’empereur Constantin, 4ème siècle, pour que des églises soient construites sur le modèle des bâtiments public de l’époque, les basiliques.
Le confinement nous donne donc de revenir à une pratique des débuts de notre Eglise. Et c’est bien là, au plus prêt de notre vie, que se trouve l’Eglise, dans nos maisons, dans nos villages. Nous prions seul ou en famille, en lien les uns avec les autres ; nous lisons et partageons la Parole de Dieu, nous communion spirituellement au corps du Christ, et vivons de notre mieux le service du frère, l’attention à l’autre, la solidarité, le partage, l’amour. C’est la mission de l’Eglise qui se vit réellement, profondément, en esprit et vérité. Oui cette Eglise là vit, elle est même dynamique, belle et témoignante. Continuer la lecture de Oui l’Église est vivante, elle l’est par vous.

Le mot de ce dimanche JL Barrié

Deux disciples, dont Luc ne nous donne pas le nom, peut-être pour nous permettre de mieux nous identifier à eux, marchent de Jérusalem vers Emmaüs. Ils partagent leur désespérance. Tous leurs projets sont tombés à l’eau. Les espoirs qu’ils avaient mis dans un avenir radieux avec Jésus sont morts sur la croix. Ils sont dans l’incertitude, dans le questionnement, sans perspective d’avenir, et surement angoissés de ce qui les attend. Leurs sentiments sont proches des nôtres en ces temps de pandémie. Nous pouvons nous reconnaitre en eux, jusque dans leurs doutes face au témoignage des femmes et des apôtres à propos du tombeau vide. Et voilà que Jésus est là, il marche à leur coté, il les accompagne, il s’adresse à eux. Ils ne le reconnaissent pas tout de suite mais, comprenant qu’il leur fait du bien, ils lui disent « reste avec nous ». Jésus marche à nos coté, il ne nous abandonne pas, même si nous n’en avons pas toujours conscience et si nous ne le reconnaissons pas. Il nous parle par sa Parole, la Bible qu’il feuillette avec nous. Il nous nourrit de sa présence aimante dans le pain partagé. Avec les deux disciples osons lui dire : « reste avec nous »
Oui, Jésus, reste avec nous. Continuer la lecture de Le mot de ce dimanche JL Barrié

Je Like, Tu Likes…. Le mot de JL Barrié

Depuis quelques semaines, tous les jours à 20h, des personnes sortent à leur fenêtre pour applaudir le personnel soignant. D’autres mettent un mot ou un dessin d’enfant pour remercier les éboueurs. D’autres encore font l’effort d’un mot aimable au personnel des commerces d’alimentation. C’est merveilleux et espérons que cette reconnaissance durera au-delà de cette crise.
Cela m’a rappelé aussi le fait de « Liker » sur Face book. Vous êtes un certain nombre à m’offrir vos « likes », je vous en remercie.
Français, nous sommes connus pour notre très grand sens du soupçon et de la critique. C’est même un sport national ! Et en ces temps de crises on pourrait croire, à l’écoute des médias, que la plupart des habitants de ce pays en savent plus que les experts et les décideurs en tout genre. Tout le monde semble savoir ce qu’il faudrait faire et qui, bien entendu, n’est pas fait…
Il est bon, je crois, que nous sachions aussi, et surtout, plutôt que de pratiquer une critique facile et pas toujours très juste, de reconnaitre autour de nous tout ce qui est beau, tout ce qui nous fait du bien, tout ce pour quoi nous pouvons nous réjouir et exprimer notre reconnaissance.
Et si nous prenions l’habitude de « liker » chaque fois qu’un proche ou autre nous donne un peu de joie et de bonheur ! Dire un petit : « super », « merci », « c’est beau », « j’aime ce que tu fais »…
Cela ne coute rien. Et cela peut, j’en suis sûr, changer l’ambiance d’une maison, d’un voisinage, d’un lieu de travail, et donner du bonheur à celui qui reçoit et à celui qui donne.
En écrivant ces mots je pense au premier chapitre de la Genèse où nous voyons Dieu se réjouir chaque jour de la création « Il vit que cela était bon ». Mais aussi à la plus belle prière de reconnaissance, de remerciement, d’action de grâce que je connaisse : Le Magnificat, le chant de Marie. Je le dis tous les soirs à Vêpres en pensant à vous tous et à tout ce que j’imagine de beau et de bon et qui illumine vos journées.
Marie nous montre l’exemple, elle nous offre ses mots, utilisons les et complétons avec nos propres raisons de chanter Dieu. Notre cœur ne pourra qu’en être habité de sa joie.

JL Barrié

Le mot de JL Barrié

Jésus apparait vivant à ses disciples. Thomas qui n’est pas présent refuse de croire, il lui faut voir et toucher. La semaine suivante Jésus est au milieu d’eux et Thoma s’écrit :« Mon Seigneur et mon Dieu ! ». Magnifique profession de foi ! Mais Jésus lui dit : « Parce que tu m’as vu, tu crois. Heureux ceux qui croient sans avoir vu. »
Nous sommes heureux de croire sans voir. Mais, malgré tout, nous aimerions bien nous aussi voir et toucher, cela nous aiderai, cela conforterait notre foi.
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Les enfants de Sainte Marie n’oublient pas leurs amis de l’EHPAD

Un beau message de Pâques pour les résidents de l’EHPAD ” Les Galets D’olt ” de la part des enfants de l’école Sainte Marie de Saint Côme .

 

Parce que nous sommes leurs plus proches voisins, avec lesquels nous nous entendons si bien,
Parce qu’ils n’entendent plus nos disputes, nos cris et nos rires pendant les récréations,
Parce qu’ils ne nous voient plus courir dans leur jardin,
Parce que qu’ils continuent de nourrir les poules pendant que nous nous confinons. Continuer la lecture de Les enfants de Sainte Marie n’oublient pas leurs amis de l’EHPAD

Que la joie de Pâques vous garde dans l’espérance et la confiance.

Le président de la république vient de nous annoncer que le confinement se poursuivra jusqu’au 11 mai et que les activités ne reprendraient que progressivement, ne donnant pas de date pour l’autorisation de nous rassembler dans nos églises…. Malgré ses efforts pour nous garder dans l’espoir de jours meilleurs, il me semble ressentir chez beaucoup une angoisse de plus en plus forte. L’angoisse de la mort qui rode autour de nous. Angoisse de ce virus dont nous ne connaissons que si peu de chose. Angoisse de ce que va devenir son entreprise, sont travail, son emploi et celui de ses proches. Angoisse d’une récession économique annoncée. Angoisse due surtout au fait que nous ne pouvons nous projeter dans l’avenir, que nous ne pouvons rien programmer, car nous ne savons pas ce que sera demain, quand et comment nous sortirons de cette épreuve.
Cette angoisse rejoint celle de notre propre mort dont nous ne savons ni le jour ni l’heure, ni de son après dont nous ne pouvons rien dire sinon que nous espérons et nous croyons, depuis la résurrection du Christ Jésus, qu’elle sera participation à sa vie divine.
Pour combattre cette angoisse il me semble qu’une des clefs est cette parole de Jésus :
« Ne vous faites pas de souci pour demain : demain aura souci de lui-même ; à chaque jour suffit sa peine. » Mt 6, 34.
Face à cette absence de perspective, de clarté sur notre avenir personnel et commun, Jésus nous invite à nous investir totalement dans l’aujourd’hui.
Cette phrase de l’évangile a été souvent commentée par les grands maitres spirituels pour nous dire d’une manière ou d’une autre : « Ne te noie pas dans la nostalgie ou les regrets inutiles, hier ne t’appartient plus et tu n’a plus de prise sur ton passé. Abandonne le dans les mains de Dieu plein de miséricorde, qui est pardon et tendresse infinie. Demain ne t’appartient pas encore, tu ne peux l’écrire à l’avance, arrête de vouloir l’imaginer, le deviner, tu n’y arriveras pas, il sera ce qu’il sera, alors fait simplement confiance au Seigneur qui nous as dit « Je suis avec vous tous les jours jusqu’à la fin du monde. » Mt 28, 20. Seul Aujourd’hui dépend de toi et c’est dans cet aujourd’hui que Dieu te rejoint, qu’il te fait signe, qu’il t’appelle et qu’il veut avoir besoin de toi pour que grandisse en ce monde, autour de toi, sa tendresse, son espérance, sa joie. »
Je sais bien que ce n’est pas si facile, mais c’est une ascèse de la pensée qui est capable de combattre et de vaincre l’angoisse.
Christ est ressuscité ! Alléluia ! La mort est vaincue ! L’Amour est plus fort que la mort, plus fort que toutes nos morts ! Gardons au cœur cette annonce pascale, entretenons-là, nourrissons-là par la prière et la lecture priante de la Parole de Dieu, par un surcroit d’attention et de tendresse pour nos proches, et cette joie viendra dissiper nos peurs et nos angoisses.
Que la joie de Pâques vous garde dans l’espérance et la confiance.

JL Barrié