La  Particularité des reliques de Saint Fleuret d’Estaing

Les reliques de saint Fleuret présentées dans l’église d’Estaing ont fait l’objet d’études paléographiques, hagiographiques, historiques, biologiques et scientifiques  (2013 à 2017) dont les résultats confirment un culte plus que millénaire.

Les 3 reliquaires exposés dans la chapelle dédiée à saint Fleuret contiennent en effet les ossements quasiment complets, étonnamment conservés hors sédiment, d’un homme qui a vécu au Vème siècle et mort à Estaing en grande réputation de sainteté ;  à la fin de l’Antiquité et au début du Haut Moyen-âge.

Ces objets de dévotion à un saint local, but d’un pèlerinage régional également très ancien, constituent un ensemble tout à fait remarquable sur un des chemins de Saint Jacques en Galice et dont subsiste encore chaque année, au premier dimanche de juillet, une procession magnifiquement rehaussée et colorée de plus de cent cinquante figurants et participants en costumes historiques et religieux, véritable héritage communautaire.

Un culte plus que millénaire, autour d’une richesse archéologique, confirmés par la science confèrent à ces reliques une humble particularité, cependant assez rare pour être reconnues et révélées au grand public.

Une saison culturelle pour l’année jubilaire compostellane 2021

La saison culturelle a débuté depuis quelques semaines sur les chemins de Compostelle. Une sélection de manifestations qui se dérouleront durant le mois de juillet nous est proposé
Nous vous souhaitons de belles rencontres !

 

Guide pratique et de découverte de la Via Podiensis, du Puy-en-Velay à Livinhac-le-Haut

L’association Sur les pas de Saint-Jacques vous invite à découvrir ce guide qui regroupe des informations pratiques et culturelles la voie du Puy-en-Velay.
2020 (édition biennale).

Dieu veut nous voir debout.

Jaïre, chef de Synagogue, malgré le regard surement accusateur de ses collègues, va demander à Jésus de venir imposer les mains à sa fille très malade pour qu’elle soit sauvée et « qu’elle vive » dit-il.
Il reconnait en Jésus celui qui peut donner la vie, celui dont jaillit un surplus de vie. Jésus se rend chez lui et ordonne à sa fille : « Talitha kuom » « Jeune fille, je te le dis, lève-toi ! » Continuer la lecture de Dieu veut nous voir debout.

Unis par la prière avec le Père Jean-Luc Barrié.

J’ai été ordonné prêtre le 22 juin 1986 à Decazeville. Jusqu’à présent nous ne fêtions que les 25 et 50 ans mais Mgr François Fonlupt a voulu que nous marquions aussi les 35. Alors à l’occasion de cet anniversaire je voudrais, dans un premier temps, rendre grâce au Seigneur pour ces trente cinq années qui ont été d’une richesse que je ne pouvais imaginer à l’époque. Ma vie fut plus belle et plus grande que tout ce dont j’avais rêver. Ces années n’ont rien d’exceptionnel mais, pour le médiocre que je suis, elles ont été au-delà de toutes mes espérances. Bien entendu, il y a eu des croix, mais Dieu ne m’a jamais laissé seul pour les porter et m’a permis de les dépasser. Merci Seigneur !
Merci à mes parents et grands-parents auprès de qui j’ai fait la rencontre de Dieu. Merci à mes proches et mes amis qui m’ont soutenu tout au long de ces années. Merci aux prêtres qui m’ont formé et accompagné, que ce soit ceux rencontrés dans ma jeunesse, les professeurs du séminaire, les prêtres des paroisses où j’ai fait mes stages, ainsi que mes première années de ministère. Ils m’ont appris, par leur exemple, l’Église du Concile Vatican II, une Église à l’écoute de l’Esprit Saint qui parle en toute personne même hors de ses frontières. Une Église attentive à la vie des hommes et femmes de ce temps. Une Église ouverte, miséricordieuse, accueillante, ni moraliste, ni dogmatique. Une Église qui écoute avant de parler, qui écoute pour apprendre le langage de l’autre afin de lui annoncer l’Évangile avec ses mots à lui. Une Église qui écoute ce que l’Esprit Saint lui dit à travers la vie du monde. Une Église pour les pauvres et les petits, les publicains et les prostituées, les boiteux, les aveugles, les lépreux de ce temps. (Malades, handicapés, précaires, chômeurs, immigrés, sans papiers, jeunes à la dérive, divorcés remariés, homosexuel et autres pauvres et exclus ou méprisés d’aujourd’hui). Cette Église a été portée, entre autre, par les mouvements d’Action Catholique dans lesquels j’ai beaucoup appris et vu l’œuvre merveilleuse de l’Esprit Saint dans le cœur d’enfants, de jeunes et d’adultes.
Je veux remercier aussi les évêques qui m’ont fait confiance. Je connais mes limites et je trouve qu’ils ont fait preuve d’audace et même de témérité en me confiant certaines responsabilités.
Un très grand merci à tous les laïcs rencontrés durant ces trente cinq années. Ils m’ont donné, chacune, chacun, de voir en eux un visage singulier du Christ, ils m’ont appris mon ministère, ils ont nourri ma prière, ils ont accepté mes limites, ils ont pardonné mes faiblesses, nous avons vécu une collaboration, une communion riche et épanouissante.
Pardon à tous ceux que j’ai blessé ou déçu, par mes maladresses, mes colères et impatiences.

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C’est Dieu qui nous donne de faire face à la tempête

Les disciples de Jésus font face à une violente tempête et se sentent perdus, ils sont pris de panique devant la noyade qui les menace. Jésus, lui, dort paisiblement jusqu’à ce qu’ils le réveillent et que d’un mot il calme les flots.
Des tempêtes, nous en affrontons tous une fois ou l’autre dans notre vie, et parfois même plusieurs. Face à un deuil, une maladie, un licenciement, une perte de revenue, un échec… il nous arrive de nous croire perdus, de sentir le sol se dérober sous nos pas, tout s’écroule et nous voilà pris de panique devant un avenir qui semble impossible ou absurde.
Notre société elle-même connait des tempêtes parfois terrible, pensons à la guerre ou, plus proche, à la pandémie dont nous essayons de sortir.
Il est aussi une tempête plus globale, moins bruyante mais tout aussi angoissante qui est celle de la perte de repères solides. Des sociologues expliquent que nous sommes aujourd’hui dans une société « liquide ». Liquide dans le sens que tout est mouvant, tout est instable et que ce qui semblait solide et sûr est aujourd’hui remis en cause : la justice, les forces de l’ordre, le pouvoir politique, l’école, la science, la religion… Toutes ces institutions sur lesquelles s’est bâtie notre société sont aujourd’hui questionnées, bousculées, elles ont perdu la confiance des citoyens, elles ne sont plus des points d’appuis solides sur lesquels on pourrait se reposer. D’où l’idée de société « liquide ». Il n’y a plus de sol ferme, mais seulement le mouvant et instable individualisme avec son ressenti propre comme seul repère.
Chrétiens nous avons, me semble-t-il quelque chose à proposer à cette société en souffrance.
Dieu dans la bible nous est présenté comme le roc : « Le Seigneur est mon roc, ma forteresse, mon libérateur » dit le roi David (2Samuel 22, 2). Le psaume 31 « Dans ta justice libère moi, écoute et viens me délivrer, sois le rocher qui m’abrite, la maison fortifié qui me sauve. » le psaume 70 « Sois le rocher qui m’accueille toujours accessible » . Dieu est le rocher sur lequel nous pouvons nous accrocher, sur lequel nous sommes hors de danger, sur lequel nous sommes à l’abri. Dieu est le rocher sûr et fidèle, toujours accessible qui nous sauve quand plus rien ne tient, quand tout semble s’écrouler. Il est le roc sur lequel nous pouvons construire notre vie personnelle et collective. C’est Dieu qui nous donne de faire face à la tempête, qui nous donne le courage et la force de tenir debout et de la dépasser pour construire un monde de paix, de justice et d’amour.
Mais le récit de la tempête sur le lac de Tibériade nous dit aussi que pour tenir dans la tempête il nous faut rester unis, comme les disciples dans la barque, conscient que nous dépendons les uns des autres, que seul nous ne pouvons rien, que c’est ensemble, en famille, en communauté, en frères et sœurs, que nous pourrons, avec le secours de Dieu sortir vivant et plus forts de la tempête.
Que le Seigneur nous donne la grâce de nous accrocher à lui comme au rocher qui nous sauve et de le faire ensemble en nous y aidant les uns les autres.

Saint Chély : Salgues, Condom d’Aubrac, Bonnefon. , Saint Côme d’Olt : Castelnau de Mandailles, Lassouts. Espalion : Saint Pierre de Bessuejouls, le Monastère,Coubisou, Vinnac, Le Cayrol, Anglars . Estaing : Sébrazac, Trèdou, Saint Geniez des Ers, Le Nayrac