Synode assemblee-continentale-europeenne

En 2021, le Pape ouvrait une démarche synodale. En France, après une phase qui a mobilisé les diocèses, une Assemblée plénière extraordinaire a réuni évêques et référent diocésains en juin 2022. S’ouvrant sur une réflexion sur l’histoire et la pratique de la synodalité dans l’Église,

Les 14 participants français participants à l’assemblée continentale du synode à Prague du 5 au 10 février.
8 femmes, 6 hommes (avec un couple).
1 laïque consacrée, une religieuse, deux prêtres, deux évêques, un diacre…
13 diocèses différents représentés…
… Nous vous laissons les découvrir.

Priez pour eux et pour tous les participants aux assemblées continentales. Que l’Esprit Saint “demeure avec eux et daigne habiter leurs cœurs”

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Le cœur des participants français s’ouvre aux dimensions de l’Europe et à la diversité des situations.
Le père Tomas Halik, Tchèque, produit une grande impression par son introduction spirituelle : “La mission dans le monde d’aujourd’hui ne peut pas être une « reconquista », une expression de nostalgie pour un passé perdu, ou un prosélytisme, une manipulation… Nous ne sommes pas les propriétaires de la vérité, mais des amoureux de la vérité et des amoureux de Celui qui peut dire : Je suis la Vérité.”
Puis est venu le moment d’écouter les délégations et, en particulier ce midi, Lucie et Anne, pour la délégation française, qui ont produit une forte impression : crise des abus, place des pauvres, liturgie, importance des prêtres, respect des femmes…
Elles terminent par ces mots :”Le processus synodal est marqué par l’espérance… S’il importe de veiller à l’unité… Il est tout autant nécessaire d’avancer”.
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Biographie de Anne Ferrand

« Je suis Anne Ferrand, j’ai 44 ans, je suis consacrée dans le diocèse de Rodez. Professeur des écoles de formation, je suis depuis 6 ans responsable du service diocésain de formation et en mission de diaconie, en fraternité avec des personnes en précarité et depuis un an aumônier à la maison d’arrêt de Rodez. Si mes racines sont en Aveyron, elles sont aussi dans les quartiers populaires de Lima, où j’accompagne depuis 16 ans un projet d’éducation, suite à un temps de volontariat avec la Délégation Catholique pour la Coopération.

Mon chemin d’amitié avec les plus pauvres, marginalisés, me donne de témoigner qu’ils nous précèdent souvent dans la suite de Jésus Christ. Ils sont de bons et « dé-rangeants » révélateurs pour que notre chemin ensemble ait vraiment le goût de l’Evangile. Alors avec eux et pour toute l’Eglise, je crois que cette aventure synodale peut être un temps favorable pour se laisser convertir, faire l’expérience que le chemin peut s’élargir, se partager plus profondément, dans un plus grand accueil, une écoute qui engage, une fraternité à oser, dans la diversité de nos réalités, de nos vocations, nous recevant les uns des autres.

Pour cette rencontre à Prague, je suis très reconnaissante de la confiance qui m’est faite et heureuse de vivre ce temps à l’écoute de ce que l’Esprit fera avec nous dans la pluralité de nos visages ecclésiaux. Temps de grâce, temps de discernement, à l’heure où la crise est forte et provoque à continuer de nous ouvrir à la Vie que le Seigneur veut pour son Eglise. Il fait « toutes choses nouvelles » (Ap. 21, 5). » »