Pouvoir se nourrir et nourrir sa famille, vivre en paix avec ses voisins, dans son village, son quartier, son pays, sont des droits fondamentaux auxquels nous aspirons tous et dont beaucoup de populations dans le monde sont privées. Or la faim et la paix sont liées. Alors retroussons nos manches, informons, faisons connaître nos partenaires, car ce sont eux qui portent l’espoir de la paix et qui montrent que la faim peut être vaincue. Interview d’Hervé ALET (chargé de la campagne de carême)

Lettre info : Suite à la fin de mandat de sa responsable Isabelle VIARD, l’équipe d’animation diocésaine du CCFD Terre Solidaire a été amenée à se réorganiser. Hervé ALET est dorénavant chargé de la campagne de carême. Nous l’avons interviewé bien avant l’entrée en Carême. Hervé, que peux-tu nous dire de cette campagne de carême 2023 qui se prépare déjà probablement ? HA : Oui, il faut que tout soit prêt bien avant le Carême. En fait le compte à rebours commence vers le mois de juin. Il a été dessiné les grandes lignes du programme à venir. Après 3 ans centrés sur l’écologie intégrale et l’agroécologie, qui furent une appropriation de « Laudato Si » et « Fratellei Tutti » deux encycliques où nous nous retrouvons beaucoup, les 3 campagnes futures, seront centrées sur la lutte contre les causes de la faim, un fil rouge du CCFD Terre solidaire depuis ses origines. Et plus particulièrement en 2023 : « faim, conflits et guerres » : la faim provoquée par la guerre.

LI : Depuis le mois de juillet, où en sommes-nous ?

HA: Début Janvier nous avons eu une journée de présentation des documents qui nous accompagneront pendant le carême : le cahier d’animation, le cahier liturgique, le livret spirituel. Bien des précisions et outils seront mis à disposition au fur et à mesure sur internet. Tout est arrivé à la délégation, il s’agit maintenant de les faire parvenir aux paroisses et communautés.

LI : Et ce n’est pas simple ? Il faut d’abord passer commander, répartir, distribuer

HA : Pour les commandes j’ai pu m’appuyer sur les chiffres des années précédentes. On essaiera d’évaluer les retours pour ajuster au mieux les années suivantes. Pour la répartition : ça se fait à quelques-uns une après-midi pour ne pas laisser les cartons dans le couloir de St Pierre. Pour la suite, il y a en fait beaucoup de personnes qui font le lien entre les paroisses et Rodez. À commencer par les membres de l’équipe eux-mêmes, les laïcs en mission ecclésiale, ceux qui travaillent à Rodez, les diverses réunions.

LI Quand les documents arrivent en paroisse. Ou au doyenné, comment cela se passe-t-il ?

HA : Là, on arrive au cas par cas. Selon la géographie et les ressources locales. Les commandes, c’est clair. Après …

LI : L’idéal serait une traçabilité. On en parle de plus en plus dans beaucoup de domaines.

HA : Oui ! on note qui a pris les paquets depuis Rodez. Il faudrait probablement qu’on aille plus loin si je puis dire : garder mémoire des petites mains qui ensuite sont allées déposer livret spirituel et affiches dans les églises, chapelles, salles de réunion. Les brochures à remettre aux équipes liturgiques ou animateurs et animatrices de la campagne de carême.

LI : Et aussi se soucier de renouveler, sur les présentoirs

HA : Il y a probablement beaucoup à faire dans le suivi des affiches et documents : leur présentation, leur actualité, penser à les renouveler avant que les couleurs ne fanent. Il m’est arrivé assez récemment de voir au fond d’une église un stock d’une quarantaine d’enveloppes CCFD qui semble avoir une dizaine d’années.