Dimanche dernier nous avons vu Jésus vivre un échec dans son village natal où l’on n’a pas voulu recevoir sa parole sous le prétexte qu’ils le connaissaient lui et sa famille. Aujourd’hui il envoie à leur tour ses apôtres en missions. Et il leur donne comme le manuel du parfait disciple missionnaire.
Tout d’abord il les envoie deux par deux. Cela nous dit que la mission est toujours, toujours une affaire qui se vit en Eglise. Jamais tout seul. Même ceux qui ont des charismes personnels très forts, exceptionnels, uniques, ne peuvent vivre leur mission autrement qu’en Eglise, en communion, en dialogue, en coresponsabilité avec d’autre. Nous ne pouvons être disciples missionnaires seuls.
Jésus leur donne aussi des instructions claires sur les moyens, les outils de la mission. « il leur prescrivit de ne rien prendre pour la route, mais seulement un bâton ; pas de pain, pas de sac, pas de pièces de monnaie dans leur ceinture. »
Dans la première lecture le prophète Ezéchiel est envoyé vers une nation rebelle qui s’est révoltée contre Dieu et à qui il doit parler au nom du Seigneur. Jésus enseigne dans la synagogue de Nazareth mais ses compatriotes ont du mal à entendre ses paroles, ils ne reconnaissent pas en lui le grand prophète, le Messie envoyé par Dieu.
St Fleuret au 5ème siècle arrive chez nous de Rome où il est allé rendre compte de son combat contre l’Arianisme. Une hérésie qui refusait de croire que Jésus est Dieu fait homme. Le 4ème et 5ème siècle fut une époque des plus troublées qu’ait connue l’Eglise dans toute son histoire. Car cette erreur théologique fondamentale gagnait presque toutes les communautés. St Fleuret, dans ses temps difficiles à proclamé la Parole de Dieu, il a témoigné de sa foi par la parole et par ses actes de miséricorde, en soulageant les malades, en encourageant les plus fragiles, en venant au secours de tous ceux qui avaient besoin de lui. Il annonçait la miséricorde de Dieu mais aussi la donnait à voir dans sa manière d’être, dans ses actes et attitudes.
Au lendemain du premier tour des législatives, qui a vu l’extrême droite atteindre des niveaux historiques, le CCFD-Terre Solidaire appelle, pour le second tour du 7 juillet, à voter contre le Rassemblement national et ses alliés.
Chaque citoyen et citoyenne a désormais la responsabilité d’exercer son droit de vote en toute conscience des conséquences pour l’avenir de notre société. Nous appelons à un sursaut de solidarité face à l’égoïsme et l’individualisme : face à un gouvernement d’extrême-droite nous ne serons pas tous égaux. Ce sont les plus vulnérables, les personnes les plus marginalisées socialement, celles et ceux qui, par leurs origines, leurs croyances, leurs identités, réelles ou supposées, sont constamment montrées du doigt par l’extrême-droite, qui subiront de plein fouet ses politiques xénophobes et nationalistes. Continuer la lecture de Elections législatives – CCFD→
La lecture de la Sagesse nous dit « Dieu n’a pas fait la mort… Dieu a créé l’homme pour l’incorruptibilité » Dieu n’est pas à l’origine de la mort, de la souffrance et de toutes les difficultés qui parfois nous accablent. Dieu est le Dieu de la vie. C’est lui qui donne vie à toute chose. C’est lui qui a créé, par sa parole, tout ce qui nous entoure. Dimanche dernier nous avons vu Jésus qui, lui-même, Dieu fait homme, calme la tempête simplement par la parole, comme à la création où « Dieu dit que la lumière soit et la lumière fut » nous révèle le livre de la Genèse. Jésus nous dit aujourd’hui qu’il est le Dieu de la vie, en réanimant la fille de Jaïre. Il est la vie, et c’est par sa force de vie qu’il rend la vue aux aveugles, qu’il fait marcher les paralytiques, qu’il purifie les lépreux. Il est la vie, et c’est par sa force de vie qu’il rend leur dignité aux pécheurs « Tes péchés sont pardonnés » dit-il au paralytique apporté devant lui par ses amis. Jésus est la vie, il est force de bien qui combat les forces du mal et en libère les hommes. Il est force de bien et miséricorde, il nourrit la foule affamée, il les enseigne et leur apprend le chemin de la vraie vie et du bonheur. « Heureux, les pauvres de cœurs… le doux… les purs… les miséricordieux… les artisans de justice et de paix. »
En méditant cet évangile, ce récit de la tempête apaisée, avec cette barque battue par les vagues, prête à couler et la peur panique des apôtres « Maître, nous sommes perdus, cela ne te fais rien ? », m’est venu à l’esprit toutes ces personnes rencontrées et qui vivent ce même sentiment de peur devant la tempête qui semble s’abattre sur la barque de leur vie.
Je pense à ceux qui vivent une séparation dans la famille, à ceux qui sont confronté à la maladie, ou qui craignent pour l’avenir de leur exploitation agricole, leur entreprise ou leur emploi. Je pense à ceux qui craignent un embrasement mondial suite à tous les conflits qui ensanglantent le monde. Je pense à ceux qui se sentent perdu devant les changements au cœur de notre société, des pans entiers de notre monde, nos habitudes, nos certitudes qui s’écroulent. Je pense à ceux qui sont angoissés par l’incertitude sur l’avenir de notre propre pays et de la fragilité de ses institutions. Je pense enfin à la souffrance de beaucoup de voir notre Eglise perdre de son influence et s’amoindrir de plus en plus.
Jésus nous offre deux paraboles à propos du Règne de Dieu, le comparant au grain de blé qui une fois en terre germe et pousse sans que personne n’intervienne ni même ne sache comment, et la grain de moutarde la plus petite des graines qui donne un arbre assez grand pour que les oiseaux puissent y nicher.
Le royaume de Dieu c’est le projet de Dieu pour l’humanité, c’est le monde tel que Dieu le veut pour nous, projet que Jésus est venu annoncer et inaugurer. Et de fait cela c’est fait de manière très discrète et très humble. Sa naissance à Bethleem sans que quasiment personne n’en entende parler, sa mort, le dépôt de son corps dans le tombeau et trois jours après sa résurrection révélée aux apôtres. Qui aurait pu croire dans les années 30 de notre ère l’ampleur que prendrait son message jusqu’à aujourd’hui, et que des quelques apôtres et femmes des débuts, naitrait une Eglise qui dans sa diversité rassemble aujourd’hui plus de 2,2 milliards de fidèles dans le monde ?
Saint Chély : Salgues, Condom d’Aubrac, Bonnefon. , Saint Côme d’Olt : Castelnau de Mandailles, Lassouts. Espalion : Saint Pierre de Bessuejouls, le Monastère,Coubisou, Vinnac, Le Cayrol, Anglars . Estaing : Sébrazac, Trèdou, Saint Geniez des Ers, Le Nayrac