Archives de catégorie : Homélie

L’Evangile nous apprend que Jésus…

« Moi, je suis la vraie vigne, et mon Père est le vigneron…Moi, je suis la vigne, et vous, les sarments. Celui qui demeure en moi et en qui je demeure, celui-là porte beaucoup de fruit, car, en dehors de moi, vous ne pouvez rien faire. »
Jésus reprend ici l’image de la vigne chère à l’Ancien Testament, où le peuple de Dieu est comparé à une vigne dont il prend grand soin et dont il attend des fruits en réponses à toutes les grâces qu’il lui accorde.
Jésus nous dit donc que nous sommes chacune, chacun, un sarment de cette vigne qui tire sa sève, sa vie, sa force de son union à lui, nourris de sa Parole, de son Esprit. Si nous voulons porter du fruit c’est dans notre relation intime avec Jésus, dans la communion à sa Parole, dans son eucharistie, dans le dialogue amoureux de la prière que nous trouverons la force de porter le fruit qu’il attend de nous.

En ce dimanche de prière pour les vocations…

Jésus nous dit : « Moi, je suis le bon pasteur, le vrai berger, qui donne sa vie pour ses brebis… je connais mes brebis… »
Jésus reprend à son compte l’image du berger que l’Ancien Testament attribue à Dieu lui-même. Souvenons nous simplement du psaume 22 «Le Seigneur est mon berger : je ne manque de rien. Sur des prés d’herbe fraîche, il me fait reposer. » ou encore le prophète Isaïe « Comme un berger, il fait paître son troupeau : son bras rassemble les agneaux, il les porte sur son cœur, il mène les brebis qui allaitent.» Is 40,11

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Nous mêmes, êtres de relation…

Quand Luc écrit cet évangile il a visiblement le désir de répondre à une question qui hante l’esprit des chrétiens à qui il s’adresse, une question qui était celle aussi des apôtres aux premiers jours de Pâque. Cette question est évoquée au début de l’Evangile : « Saisis de frayeur et de crainte, ils croyaient voir un esprit. » Nous dit Luc.
Quand les apôtres ont vu Jésus ressuscité qu’ont-ils vu véritablement ? un esprit ? un fantôme ? une vision imaginaire ? une hallucination collective ?
Pour beaucoup cela était concevable, mais que Jésus soit ressuscité avec son corps, cela c’était impossible, inimaginable.
St Luc va répondre à cette question, en essayant de donner un maximum d’éléments qui nous permettent de comprendre que Jésus ressuscité n’est pas un esprit ou un fantôme.

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Alors il se pourrait que le carême soit…

Les lectures de la parole de Dieu de ce 4ème dimanche de carême nous donnent d’entrer déjà dans le grand mystère que nous célébrerons à Pâques, celui de notre salut, celui résumé par le Kerygme « Jésus est mort et ressuscité pour nous sauver. » Mystère que nous révèle Jésus lui-même quand il dit à ses apôtres « De même que le serpent de bronze fut élevé par Moïse dans le désert, ainsi faut-il que le Fils de l’homme soit élevé, afin qu’en lui tout homme qui croit ait la vie éternelle. » Jésus sera élevé sur la croix où il donnera sa vie pour nous. Dieu immortel est mort sur la croix pour nous donner sa vie divine en partage, pour que notre être fini entre en infini, que notre être limité entre dans l’éternité, que notre être pécheur, purifié, entre dans la perfection de l’amour, dans la pureté absolue du cœur de Dieu. Voilà la grande nouvelle de pâque, nous somme sauvé de la mort, notre vie a un sens, toute notre personne avance vers son plein et total épanouissement en Dieu.

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Prenons le temps de savourer sa présence…

Qu’est ce qu’ont vu Pierre, Jacques et Jean sur cette montagne où Jésus les a conduit ?
Ils ont vu Jésus transfiguré, resplendissant dans sa gloire divine, Jésus rayonnant de sa divinité. Ils ont vu Moïse et Elie, deux grandes figures de l’histoire d’Israël, mais des hommes morts il y a des siècles discutant avec Jésus comme eux le font habituellement. Enfin ils ont vu la nuée, Dieu le Père tel qu’il s’est donné à connaitre par le peuple dans le désert après la sortie d’Egypte. Ce qu’ils ont vu cela ressemble beaucoup au paradis, Dieu dans sa gloire qui s’entretien avec ceux qui nous quittés et qui partagent sa vie divine. Ce que Pierre, Jacques et Jean voient c’est un peu de l’éternité, un éclat du monde nouveau, le royaume de Dieu accompli annoncé par Jésus.
Mais ils ne peuvent le comprendre. C’est beaucoup trop pour leurs yeux de terriens. Ils sont perdu, pris de peur devant un tel spectacle. Ils ne comprendront tout cela que bien plus tard, après la résurrection de Jésus, avec l’aide de l’Esprit Saint. Sur cette montagne Jésus les prépare à vivre les évènements qui auront lieu sur une colline, toute petite montagne du Golgotha. Il leur annonce sa mort et sa résurrection, même s’il sait qu’ils ne peuvent en saisir la grandeur et la portée.

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« Le Carême est le temps de la grâce…

En quelques lignes St Marc nous mets en route pour le carême. Il nous donne à voir Jésus qui part au désert pour quarante jours, les quarante jours qui nous séparent de Pâques, et il nous rappelle le cœur de la prédication de Jésus « Convertissez-vous et croyez à l’Évangile. ».
Le carême qui s’est ouvert mercredi par la célébration des cendres est un temps privilégié dans notre vie chrétienne, temps pour approfondir notre relation à Dieu et pour nous convertir.
Le pape François dans son message pour ce temps liturgique nous dit « Le Carême est le temps de la grâce durant lequel le désert redevient le lieu du premier amour. Dieu éduque son peuple pour qu’il sorte de l’esclavage et expérimente le passage de la mort à la vie. Comme un époux, il nous ramène à lui et murmure à notre cœur des paroles d’amour. »