Archives de catégorie : Homélie

Que le Père, par son Esprit…

« Allez ! De toutes les nations faites des disciples : baptisez-les au nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit, » Nous avons été baptisés, à la demande de Jésus, non pas simplement au nom de Dieu mais de Dieu Père, Fils et Esprit Saint. Que Dieu ne soit pas monolithe mais bien dynamique trinitaire, mouvement permanent d’amour d’une personne vers l’autre au cœur de la trinité, a donc une importance considérable. Si nous avons été baptisés c’est pour entrer nous même dans cette dynamique. Dieu est trinité parce qu’il est amour, force d’amour en lui-même et en conséquence il est ouverture. Dans l’unité parfaite du Père, du Fils et de l’Esprit, il reste un espace d’ouverture qui s’ouvre à nous et nous invite à partager leur vie, leur joie et leur gloire éternelle.

Annoncer l’Évangile, témoigner de sa foi…

« Demeurez dans mon amour … Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimés… Il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ceux qu’on aime…. Je vous appelle mes amis… »

En ces quelques lignes St Jean nous donne l’essentiel du message évangélique. Dieu nous aime, c’est ce que Jésus est venu nous révéler. Il nous aime d’un amour qui est don de lui-même, don de sa vie sur la croix. Il nous aime et veut nous donner de vivre sa propre vie divine, il nous veut avec lui, en lui, faisant sa demeure en nous et nous en lui dans une unité, une communion totale et absolue. Il nous dit même qu’il désire notre amitié. Et cet amour dont il nous comble, il nous invite à y répondre en aimant nos frères et sœurs à sa manière, à son école, comme lui, en donnant le meilleur de nous-même, en nous donnant nous-même.

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L’Evangile nous apprend que Jésus…

« Moi, je suis la vraie vigne, et mon Père est le vigneron…Moi, je suis la vigne, et vous, les sarments. Celui qui demeure en moi et en qui je demeure, celui-là porte beaucoup de fruit, car, en dehors de moi, vous ne pouvez rien faire. »
Jésus reprend ici l’image de la vigne chère à l’Ancien Testament, où le peuple de Dieu est comparé à une vigne dont il prend grand soin et dont il attend des fruits en réponses à toutes les grâces qu’il lui accorde.
Jésus nous dit donc que nous sommes chacune, chacun, un sarment de cette vigne qui tire sa sève, sa vie, sa force de son union à lui, nourris de sa Parole, de son Esprit. Si nous voulons porter du fruit c’est dans notre relation intime avec Jésus, dans la communion à sa Parole, dans son eucharistie, dans le dialogue amoureux de la prière que nous trouverons la force de porter le fruit qu’il attend de nous.

En ce dimanche de prière pour les vocations…

Jésus nous dit : « Moi, je suis le bon pasteur, le vrai berger, qui donne sa vie pour ses brebis… je connais mes brebis… »
Jésus reprend à son compte l’image du berger que l’Ancien Testament attribue à Dieu lui-même. Souvenons nous simplement du psaume 22 «Le Seigneur est mon berger : je ne manque de rien. Sur des prés d’herbe fraîche, il me fait reposer. » ou encore le prophète Isaïe « Comme un berger, il fait paître son troupeau : son bras rassemble les agneaux, il les porte sur son cœur, il mène les brebis qui allaitent.» Is 40,11

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Nous mêmes, êtres de relation…

Quand Luc écrit cet évangile il a visiblement le désir de répondre à une question qui hante l’esprit des chrétiens à qui il s’adresse, une question qui était celle aussi des apôtres aux premiers jours de Pâque. Cette question est évoquée au début de l’Evangile : « Saisis de frayeur et de crainte, ils croyaient voir un esprit. » Nous dit Luc.
Quand les apôtres ont vu Jésus ressuscité qu’ont-ils vu véritablement ? un esprit ? un fantôme ? une vision imaginaire ? une hallucination collective ?
Pour beaucoup cela était concevable, mais que Jésus soit ressuscité avec son corps, cela c’était impossible, inimaginable.
St Luc va répondre à cette question, en essayant de donner un maximum d’éléments qui nous permettent de comprendre que Jésus ressuscité n’est pas un esprit ou un fantôme.

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Alors il se pourrait que le carême soit…

Les lectures de la parole de Dieu de ce 4ème dimanche de carême nous donnent d’entrer déjà dans le grand mystère que nous célébrerons à Pâques, celui de notre salut, celui résumé par le Kerygme « Jésus est mort et ressuscité pour nous sauver. » Mystère que nous révèle Jésus lui-même quand il dit à ses apôtres « De même que le serpent de bronze fut élevé par Moïse dans le désert, ainsi faut-il que le Fils de l’homme soit élevé, afin qu’en lui tout homme qui croit ait la vie éternelle. » Jésus sera élevé sur la croix où il donnera sa vie pour nous. Dieu immortel est mort sur la croix pour nous donner sa vie divine en partage, pour que notre être fini entre en infini, que notre être limité entre dans l’éternité, que notre être pécheur, purifié, entre dans la perfection de l’amour, dans la pureté absolue du cœur de Dieu. Voilà la grande nouvelle de pâque, nous somme sauvé de la mort, notre vie a un sens, toute notre personne avance vers son plein et total épanouissement en Dieu.

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