Les Pèlerinages diocésains sont heureux de vous annoncer le prochain pèlerinage diocésain en Tamilnadu (Inde du Sud) du jeudi 15 au lundi 26 janvier 2026. L’info a été déjà partagée sur la newsletter hebdomadaire de notre diocèse.
Nous remercions tout particulièrement Père Jubilée et aussi tous les prêtres indiens de notre diocèse pour leur aide précieuse dans la construction de ce pèlerinage, ainsi que notre Père évêque Luc Meyer qui a souhaité par ce pèlerinage élargi aux chrétiens du diocèse, rendre un bel hommage aux diocèses frères du Tamilnadu. C’est assurément un beau programme de découverte des communautés chrétiennes de cette belle province d’Inde et de partage en communion fraternelle avec elles et nos prêtres indiens du diocèse qui nous accompagneront tout ou partie de ce pèlerinage.
Veuillez donc trouver ci-joint l’affiche, le programme et la fiche d’inscription pour cet événement. Les inscriptions seront closes le 20 octobre 2025 et nous disposons de seulement 30 places.
Nous vous remercions toutes et tous : prêtres, paroisses, services diocésains et membres de la curie pour faire suivre ces informations auprès des personnes intéressées.
Toute l’équipe des Pèlerinages diocésains est à votre disposition pour tout besoin d’information.
Pour les mamans, les épouses et toutes les femmes, quel que soit votre âge, votre chemin de vie, votre engagement, vous êtes toutes les bienvenues au pèlerinage du 20 et 21 septembre sur le Séveragais.
Un week-end pour quitter son ordinaire et aller à l’essen-ciel , pour se mettre à l’école de l’abandon et du silence. Nous venons pour recharger les batteries, pour demander, pour rendre grâce, pour faire le point, pour discerner, pour être consolée, conseillée, pour puiser à la Source, pour donner du temps à Dieu et porter les intentions confiées.”
Nous marcherons 3 demi-journées, accompagnées par un prêtre, nourries par l’Eucharistie, des topos, la prière, l’adoration et le sacrement de réconciliation .
Le dimanche midi, les familles se retrouvent pour la messe et un pique- nique convivial.
Renseignements et inscriptions : afc.sud.aveyron @gmail .com ou 06 77 63 24 12
Nous fêtons aujourd’hui la Croix Glorieuse. Comment a-t-on pu associer ces deux mots qui semblent opposés ? De fait la croix est le symbole par excellence de la souffrance extrême et de la mort la plus ignominieuse qui soit. Alors que la gloire est elle la vie même de Dieu, sa joie absolue, sa paix éternelle, sa béatitude.
Si nous chrétiens nous pouvons associer ces deux mots c’est que, pour nous, la croix est surtout le rappel, le signe de notre salut. C’est ce que nous dit l’Evangile de St Jean : « ainsi faut-il que le Fils de l’homme soit élevé, (sous entendu sur la croix) afin qu’en lui tout homme qui croit ait la vie éternelle. » et il explique « Car Dieu a tellement aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne se perde pas, mais obtienne la vie éternelle » et insiste encore en concluant « Car Dieu a envoyé son Fils dans le monde, non pas pour juger le monde, mais pour que, par lui, le monde soit sauvé. » Par trois fois en quelques lignes, la croix nous est donnée comme le signe de la vie éternelle, la gloire divine, qui nous est offerte par Dieu.
Dans sa parabole Jésus dit « quand viendra celui qui t’a invité, il te dira : ‘Mon ami, avance plus haut’, et ce sera pour toi un honneur aux yeux de tous ceux qui seront à la table avec toi. » Mes sœurs, vous qui vivez humblement caché au fond de la vallée de la Boralde nous sommes très heureux de vous accueillir et surtout de vous donner la première place. Notre paroisse porte le nom de votre fondateur parce que vous vivez sur son territoire mais surtout pour exprimer la place importante que vous y tenez. Sans votre prière la paroisse ne serait pas ce qu’elle est, et aujourd’hui nous sommes profondément heureux de célébrer avec vous les 150 ans de cette présence.
La prière d’entrée de la fête de St Bernard dit « Seigneur, Dieu, tu as voulu que le saint abbé Bernard, dévoré par l’amour de ta maison, soit dans ton Eglise une lampe qui éclaire et qui brule … »
Pour notre paroisse vous êtes une lampe qui éclaire et qui brule, qui brule d’amour. Par votre prière et votre écoute de la Parole de Dieu, vous rayonnez de la lumière divine, vous nous permettez de voir le chemin qui conduit à la sainteté, le chemin de la rencontre amoureuse de Dieu qui conduit à la vie éternelle. Votre vie de prière incessante est un appel permanent à donner nous aussi du temps au Seigneur, pour l’écouter et lui parler comme à un ami, nous laisser aimer par lui et apprendre ainsi à aimer comme lui.
Et j’ai l’intime conviction que c’est votre prière qui permet à l’œuvre missionnaire de la paroisse de porter du fruit.
Jésus nous offre aujourd’hui une parabole bien étrange pour nous avec cette histoire de porte étroite qui se ferme et laisse du monde dehors. Des personnes qui frappent pour qu’on leur ouvre et qui ont des arguments de poids : « Nous avons mangé et bu en ta présence, et tu as enseigné sur nos places. » mais un maitre de maison intraitable qui leur dit ne pas les connaitre et enfin l’annonce qu’ils vont voir arriver des personnes venues de l’orient et de l’occident, du nord et du sud, et qui eux pourront prendre part au festin dans le royaume de Dieu. L’explication se trouve probablement dans la dernière phrase « Oui, il y a des derniers qui seront premiers, et des premiers qui derniers. »
Jésus s’adresse à ses frères de confession juive. Ils sont le peuple élu, les premiers à avoir eu la révélation du Dieu unique, nos pères dans la foi. Mais Jésus leur dit aujourd’hui qu’il ne suffit pas d’être fils d Abraham, Isaac et de Jacob, ou descendants des prophètes pour être sauvé, pour avoir part à la vie éternelle. Il faut passer la porte étroite qui est sans aucun doute celle de l’amour à l’image de celui que Jésus est venu nous révéler, un amour à l’image de celui de Dieu. Et tous ceux qui essaient d’emprunter cette porte étroite de l’amour, don de soi pour les autres, peuvent être sauvés, même s’ils ne sont pas de religion juive, membre du peuple juif.
Jésus annonce là le salut universel pour tous ceux qui essaient, en conscience, de vivre cet amour, cette miséricorde qui nous vient de lui.
« Pensez-vous que je sois venu mettre la paix sur la terre ? Non, je vous le dis, mais bien plutôt la division. »
Qu’elle étrange parole de Jésus ! Lui que nous célébrons comme le Prince de la paix, lui dont toutes les paroles appellent à la paix et à la réconciliation, lui qui à l’heure de son arrestation dira « Rentre ton épée, car tous ceux qui prennent l’épée périront par l’épée. », lui qui nous invite à une unité à l’image de la sienne avec son Père, comment peut-il dire être venu amener la division ?
Je crois que Jésus ne parle pas ici des raisons de sa venue mais des conséquences de sa mission.
Il est venu nous révéler l’amour infini de Dieu, la tendresse du Père, son désir de nous voir tous réunis dans sa vie divine de paix et de gloire. Il est venu nous apprendre l’amour du prochain et le don de soi par amour. Mais tout cela peut provoquer des réactions négatives, du rejet, de la peur, de l’exclusion et même de la violence, en témoigne sa mort sur la croix et les vies données par les martyrs dès les débuts de l’Eglise, au cours des siècles et jusqu’à aujourd’hui.
Une des réponse à notre question pourrait se trouver dans la phrase de Jésus : « Je suis venu apporter un feu sur la terre, et comme je voudrais qu’il soit déjà allumé ! »
Quel est donc ce feu, si ce n’est celui de l’amour, de la passion amoureuse.
Saint Chély : Salgues, Condom d’Aubrac, Bonnefon. , Saint Côme d’Olt : Castelnau de Mandailles, Lassouts. Espalion : Saint Pierre de Bessuejouls, le Monastère,Coubisou, Vinnac, Le Cayrol, Anglars . Estaing : Sébrazac, Trèdou, Saint Geniez des Ers, Le Nayrac