Archives de catégorie : Les relais

En 2001 la nouvelle paroisse a réuni d’anciennes paroisses, appelées aujourd’hui relais.
En 2014, afin de mieux collaborer ensemble le Père Michel Tassier a souhaité que les relais se regroupent pour former des communautés de relais
C’est ainsi que sont nées quatre communautés de relais autour d’un bourg plus important
Saint Chély : Salgues, Condom d’Aubrac, Prades d’Aubrac, Bonnefon, Aunac, La Bastide d’Aubrac, Aubrac
Saint Côme d’Olt : Castelnau de Mandailles, Lassouts
Espalion : Saint Pierre de Bessuejouls, Coubisou, Vinnac, Le Cayrol, Anglars,
Estaing : le Monastère, Sébrazac, Trèdou, Saint Geniez des Ers, Le Nayrac,

Noël à l’école maternelle Saint Michel et primaire saint Hilarian

Les écoliers de Saint Michel et Saint Hilarian ont célébré Noël sous le signe de la paix.
Le Père Jean-Luc Barrié s’est rendu à la maternelle où les enfants avaient préparé des mains peintes et affichées autour de la crèche, ceci dans le but de symboliser la paix et l’accueil de tous.

 

A l’école Saint Hilarian, la célébration a débuté autour de la crèche réalisée par les élèves de CM2, en taille réelle…

Puis ils se sont rendus à la Chapelle de l’établissement.
“Il suffit parfois d’un tout petit geste envers l’autre pour commencer à bâtir la Paix. Elle est extrêmement fragile comme la petite flamme de cette couronne de l’Avent , nous apprenons qu’une petite initiative peut se transformer en grand geste de solidarité et de paix. La Paix soit avec vous, c’est ce que nous allons essayer de continuer à vivre en attendant Noël.”
Nous avons chanté, écouté des paroles de Jésus où il nous parle de paix, lu des expressions de paix…
Les CP ont mimé un conte de Noël lu par les élèves de CE et CM.
Pour terminer et se rappeler de ce moment, de l’importance de faire du lien, chaque classe a écrit quelques mots synonymes de paix autour d’une belle colombe. Celle-ci fut ensuite offerte aux élèves internationaux, en guise de remerciement et d’accueil, en souvenir de la journée passée avec eux, lors de laquelle ils ont évoqué les coutumes et traditions de Noël dans leur pays.
Un temps de préparation à Noël riche en partages et échanges, mais également en réflexion autour de ce que représente la paix pour chacun d’entre nous.

 

L’Epiphanie

Ces trois personnages ne sont pas des rois comme le dit la tradition populaire mais des savants, des intellectuels, des astrologues. Ce sont des païens, respectés pour leurs grandes connaissances, mais des hommes qui ne connaissent pas le Dieu d’Israël ou qui ne croient pas en lui. C’est dans ce qui fait le cœur de leur métier, de leurs recherches, de leur vie que Dieu s’est adressé à eux, qu’il s’est révélé à eux et non à travers la bible.
Cela me semble être un message important pour nous et pour l’année qui s’ouvre.
Nous sommes pour la plupart venu à la foi d’une manière classique et si j’ose dire naturelle. Baptisés tout bébé, nous avons fait notre catéchisme, notre première communion et confirmation … La foi nous a été donnée dans un cadre favorable, porteur. Nous étions entourés de croyants, et la foi et la pratique religieuse allait de soi.
Aujourd’hui il en va tout autrement. La foi ne prend pas toujours un chemin aussi classique. Elle n’est plus portée par l’ambiance générale, par la culture dominante. Elle est un choix personnel qui demande du courage. Et elle s’exprime aussi de manière plus diversifiée. Bien des hommes et femmes y viennent par des chemins divers liés à leur histoire, à leurs expériences, à des évènements, des rencontres. L’Esprit Saint s’adresse aux hommes et femmes de ce temps de manière très diverse. Quand nous discutons en vérité avec des personnes qui peuvent nous sembler loin de la foi ou de l’Église, nous pouvons découvrir qu’elles ne sont pas si éloignées que ça. Certains ont une vie de prière, d’autres portent des valeurs proches de l’évangile, certains ont un courage impressionnant de don de soi pour leurs frères… L’Esprit Saint agit en eux et il nous parle en eux. De la même manière que ce sont les mages étrangers, païens, qui, avec leurs cadeaux, nous révèlent qui est Jésus. L’or et le cadeau des rois, l’encens est celui que l’on offre à Dieu, et la myrrhe nous dit qu’il donnera sa vie pour sauver du péché et de la mort.
Et si, dans cette nouvelle année qui débute, nous nous rendions attentif à tout ce que Dieu nous dit, nous révèle à travers nos frères et sœurs qui nous semble éloignés de notre foi ou de notre Église. Chacune, chacun a quelque chose à nous révéler de Dieu, il porte en lui une facette du visage du Christ que nous n’avons peut-être pas encore découvert. Faisons nous attentif et surtout accueillant. Dieu vient à nous, il frappe à notre porte, il vient à notre rencontre à travers eux aussi. Ne l’oublions pas. De plus, la qualité de notre accueil, de notre écoute, de notre présence à leur coté pourra peut-être leur révéler ce Dieu de Jésus Christ qui parle et agit en leur cœur sans qu’ils ne le reconnaissent encore.
La visite des mages que nous célébrons aujourd’hui nous dit, je crois, que l’évangélisation commence par cet accueil et cette écoute.

JL Barrié

Noël au parfum de Bethléem

 

Les huitres, le foie gras, la dinde, la buche, le champagne … les jouets et cadeaux en abondances sous le sapin. Pour fêter quoi ? Noël ? La venue de Dieu en notre humanité par la naissance d’un petit enfant couché dans la paille d’une étable avec pour seuls témoins des pauvres parmi les pauvres : les bergers. Quel paradoxe ! Tous ces biens partagés veulent exprimer notre amour pour nos proches. Nous désirons les gâter mais est-il bien nécessaire de multiplier ainsi les signes matériels de notre affection ? Une telle profusion est-elle bien indispensable ? Et si cette année nous tentions de vivre Noël d’une autre manière. Préférant à la surconsommation une véritable attention à l’autre, à la profusion de biens matériels un maximum de tendresse, à la surabondance de cadeaux un simple don de soi, de son temps, de son cœur. Un Noël au parfum de générosité, de solidarité. Un Noël qui nous donne de partager un peu plus la joie simple, la tendresse infinie, la paix qui rayonnent de la petite étable de Berthollet. Un Noël capable d’ouvrir chacun de nos cœurs à nos proches mais aussi à ceux que nous oublions sur le bord du chemin, tous ces bergers des temps modernes qui ont pourtant une place de choix dans le cœur de Dieu. Je vous souhaite un beau, un très beau Noël au parfum de Bethléem.

JL Barrié

«Faire une crèche de Noël, c’est célébrer la vigilance de Dieu.» Pape François

“La Crèche nous rappelle quelque chose d’essentiel : que Dieu n’est pas resté invisible dans le ciel, mais qu’il est venu sur terre, il s’est fait homme, petit enfant. Faire la crèche, c’est célébrer la proximité de Dieu. Dieu a toujours été proche de son peuple, mais quand il s’est incarné et qu’il est né, il a été très proche, extrêmement proche. Faire la crèche, c’est célébrer la proximité de Dieu, c’est redécouvrir que Dieu est réel, concret, vivant et palpitant. Dieu n’est pas un monsieur lointain ni un juge détaché, mais il est l’Amour humble, descendu jusqu’à nous. (…)
La crèche nous offre un autre enseignement de vie. Dans les rythmes parfois frénétiques d’aujourd’hui, elle est une invitation à la contemplation. Elle nous rappelle l’importance de nous arrêter. Parce que c’est seulement quand nous savons nous recueillir que nous pouvons accueillir ce qui compte dans la vie. Seulement si nous laissons hors de chez nous le vacarme du monde que nous nous ouvrons à l’écoute de Dieu, qui parle dans le silence. La crèche est actuelle, elle est l’actualité de toutes les familles. Hier, on m’a offert une petite représentation d’une crèche particulière, toute petite, qui s’appelait : « Laissons maman se reposer ». Il y avait la Vierge Marie endormie et Joseph là, avec l’Enfant Jésus qu’il aidait à s’endormir. Combien d’entre vous doivent partager la nuit entre le mari et la femme pour l’enfant qui pleure, pleure, pleure. « Laissez maman se reposer » : c’est la tendresse d’une famille, d’un couple.

La crèche est plus actuelle que jamais, alors que l’on fabrique tous les jours dans le monde tant d’armes et d’images violentes, qui entrent dans les yeux et le coeur. La crèche, au contraire, est une représentation artisanale de la paix. C’est pour cela qu’elle est un Évangile vivant. ”

(Pape François – Audience Générale du 18 décembre 2019)

 

lire la suite

Quelques réalisations “maison”

Réalisation des parents d’élèves de l’école Sainte Marie de Saint Côme.

Chapelle de l’évêché de Rodez
Crèche réalisées par les élèves de l’école Saint-Paul de Rodez et leurs enseignants.
Accès libre, 24 rue Combarel

Une crèche confectionnée par des enfants avec leur grand mère.

On a pas besoin de grand chose…

Par des fans d’origamis.