Noël au parfum de Bethléem

 

Les huitres, le foie gras, la dinde, la buche, le champagne … les jouets et cadeaux en abondances sous le sapin. Pour fêter quoi ? Noël ? La venue de Dieu en notre humanité par la naissance d’un petit enfant couché dans la paille d’une étable avec pour seuls témoins des pauvres parmi les pauvres : les bergers. Quel paradoxe ! Tous ces biens partagés veulent exprimer notre amour pour nos proches. Nous désirons les gâter mais est-il bien nécessaire de multiplier ainsi les signes matériels de notre affection ? Une telle profusion est-elle bien indispensable ? Et si cette année nous tentions de vivre Noël d’une autre manière. Préférant à la surconsommation une véritable attention à l’autre, à la profusion de biens matériels un maximum de tendresse, à la surabondance de cadeaux un simple don de soi, de son temps, de son cœur. Un Noël au parfum de générosité, de solidarité. Un Noël qui nous donne de partager un peu plus la joie simple, la tendresse infinie, la paix qui rayonnent de la petite étable de Berthollet. Un Noël capable d’ouvrir chacun de nos cœurs à nos proches mais aussi à ceux que nous oublions sur le bord du chemin, tous ces bergers des temps modernes qui ont pourtant une place de choix dans le cœur de Dieu. Je vous souhaite un beau, un très beau Noël au parfum de Bethléem.

JL Barrié