Le projet de loi relatif à la bioéthique va être débattu en 2ème lecture au Sénat dans les jours qui viennent : à partir du 19 janvier en commission puis, début février, en séance plénière.
Le groupe ‘Bioéthique’ de la Conférence des évêques de France, présidé par Mgr d’Ornellas, nous aide depuis des mois à être attentifs à ces débat, et nous alerte sur les évolutions apportées par le législateur. Des propositions locales nous ont également étaient faites. Le projet de loi relatif à la bioéthique s’éloigne encore davantage, dans son état actuel, du respect de la personne humaine : allongement du délai légal de l’avortement, organisation de la privation du père avec un “droit à l’enfant”, élargissement des autorisations de recherche sur l’embryon humain.
Dans l’Aveyron…
Lettre de Mgr Fonlupt aux prêtres, le 11 janvier 2021
Le projet de loi relatif à la bioéthique… (lire la suite)
(…) Je souhaite que le vendredi 5 février soit pour tous ceux et celles qui voudront s’yn associer, une journée de réflexion, de jeûne et de prière. J’invite chaque doyenné à indiquer un lieu et un temps de prière. Une proposition élaborée par l’équipe “bioéthique” du diocèse est disponible (à télécharger ici).
Mgr François Fonlupt, le 11 janvier 2021
Face à cela l’église nous propose un jeûne accompagné par la prière les vendredi 15 , 22, 29 janvier et 5 février.
Proposition de Mgr d’Ornellas Proposition de 4 vendredis de jeûne et de prière A télécharger
Vendredi 15 janvier 2021
« Jésus répondit aux scribes et aux pharisiens : « Pour que vous sachiez que le Fils de l’homme a autorité pour pardonner les péchés sur la terre…
– Jésus s’adressa au paralysé – je te le dis, lève-toi, prends ton brancard, et rentre dans ta maison. ». Il se leva, prit aussitôt son brancard, et sortit devant tout le monde. » (Luc 5,24-25)
Trois intentions de prière
- Rendons grâce à Dieu le Père pour la beauté de la dignité humaine en chaque être humain, son enfant bien-aimé, quelle que soit la gravité de son péché.
- Supplions Dieu pour que nos yeux voient cette dignité chez les plus faibles qui ont à porter leur brancard, symbole de leur maladie, de leur handicap, de leur fragilité, de leur dépendance.
- Prions pour les hommes et les femmes engagés dans le soin et l’accompagnement.
Pour aller plus loin…
Vendredi 22 janvier 2021
« Jésus gravit la montagne, et il appela ceux qu’il voulait. Ils vinrent auprès de lui, et il en institua douze pour qu’ils soient avec lui et pour les envoyer proclamer la Bonne Nouvelle. » (Marc 3,13-14)
Trois intentions de prière
- Rendons grâce à Dieu le Créateur pour celles et ceux qui témoignent humblement de la beauté de sa créature humaine en l’accueillant et en l’accompagnant avec amour.
- Supplions Dieu pour qu’il nous convertisse en nous prenant auprès de Lui, et nous donne le courage de vivre en accord avec notre foi grâce à laquelle nous voyons l’image de Dieu en tout être humain.
- Prions pour les hommes et les femmes qui expérimentent durement leurs fragilités et leurs limites.
Pour aller plus loin
Vendredi 29 janvier
« Jésus disait aux foules : « Il en est du règne de Dieu comme d’un homme qui jette en terre la semence : nuit et jour, qu’il dorme ou qu’il se lève, la semence germe et grandit, il ne sait comment. D’elle-même, la terre produit d’abord l’herbe, puis l’épi, enfin du blé plein l’épi. »» (Marc 4,26-28)
Trois intentions de prière
- Rendons grâce à Dieu pour le don de chaque vie humaine, parfois si fragilisée, dont la croissance est toujours pleine de promesses.
- Supplions Dieu pour que le règne de l’amour nous rende créatifs afin que toute vie humaine soit accueillie et accompagnée, de sa conception jusqu’à sa mort naturelle.
- Prions pour les hommes et les femmes qui ignorent la dignité de leur humanité et qui succombent à la séduction des techniques.
Pour aller plus loin
La bioéthique ? en savoir plus avec KTO
Pour approfondir
Église et bioéthique
L’Église a toujours été présente aux débats qui touchent, d’une façon ou d’une autre, à la dignité de la personne humaine. Cette présence est constitutive de sa mission au service de l’homme en tant que « route fondamentale de l’Église.[1] » Selon la belle expression du Concile Vatican II, « il n’est rien de vraiment humain qui ne trouve écho[2] » dans le cœur des chrétiens. Bien des questions ont ainsi résonné dans le cœur de l’Église au fil des siècles, telle la « question sociale » du XIXème siècle qui a conduit Léon XIII à publier l’encyclique Rerum novarum (1891), véritable acte fondateur de la Doctrine sociale de l’Église. lire la suite