Contrairement à ce que pensent beaucoup la joie est au cœur de notre spiritualité chrétienne, et Dieu s’est fait homme en Jésus pour nous donner cette joie. Mais de quelle joie parlons-nous ? Pas de l’éclat de rire, de la simple exaltation passagère, du plaisir fuguassent. La joie est ce qui naît au fond du cœur, comme une flamme parfois vacillante mais capable de le réchauffer et même de l’enflammer. La joie est cette force de sérénité, de paix, d’espérance qui permet d’affronter les pires épreuves sans baisser les bras, sans se décourager. Notre joie est née au matin de pâque, et c’est elle dont ont témoigné les apôtres. Elle est puissante et fidèle, elle est persévérante et porteuse de vie. La joie nait de l’amour de Dieu. « Comme le Père m’a aimé, moi aussi je vous ai aimés. Demeurez dans mon amour. » nous dit Jésus. C’est là que se trouve la source de la vraie joie.
Quel est le lien entre Pâques, l’Ascension et la Pentecôte ?
Située entre Pâques et la Pentecôte, c’est-à-dire entre la résurrection du Christ et la venue de l’Esprit Saint sur le groupe des apôtres, l’Ascension ne peut être comprise qu’en lien avec ces deux évènements. L’Ascension fait partie du déploiement inouï de Pâques : par sa mort et sa Résurrection, le Christ a sauvé l’homme qui, à sa suite, est désormais appelé à rejoindre Dieu pour vivre dans sa gloire.
Une Présence dans l’absence
Le livre des Actes des Apôtres rapporte que, pendant les quarante jours qui ont suivi Pâques, le Christ ressuscité s’est plusieurs fois montré aux disciples. L’Ascension marque la fin des apparitions du Ressuscité : Jésus « est monté au ciel », c’est-à-dire que désormais, ses disciples devront faire le deuil d’un certain type de présence, d’une présence charnelle. Grâce à l’Esprit donné à la Pentecôte, ils vont expérimenter une nouvelle manière, pour Jésus ressuscité, de leur être présent. Désormais, les disciples devront « croire sans voir », ou plutôt « croire parce qu’ils ont vu » (Jn 20, 30-31). C’est sur leur témoignage crédible que nous fondons notre foi.
La liberté des chrétiens passe par une prise de distance de la part du Christ. « Il est bon pour vous que je m’en aille », dit Jésus (Jean 16,7). Lui qui ne se laisse pas posséder ni étreindre ne s’impose pas davantage : il laisse ses disciples libres de croire, et donc d’aimer véritablement car librement.
Il fait de nous des témoins
Mais cette absence est en même temps forte d’une promesse et d’une invitation à la mission : « vous allez recevoir une puissance, celle du Saint Esprit qui viendra sur vous ; vous serez alors mes témoins à Jérusalem, dans toute la Judée et la Samarie, et jusqu’aux extrémités de la terre ».
Il ne s’agit pas de rester les yeux levés vers le ciel. L’Ascension est un appel à la responsabilité. C’est aux chrétiens désormais d’être témoins du Christ ! Le mystère de l’Ascension signifie que le temps des témoins commence, le temps de l’Eglise. Sans Ascension, pas d’Eglise. Jésus va rendre ses disciples et apôtres définitivement capables de porter témoignage. Désormais Pierre va parler et enseigner avec autorité comme Jésus, de même que Paul.
De la tristesse à la joie
L’Ascension n’est donc pas la célébration d’un départ triste. Les disciples étaient tristes avant, quand ils ne comprenaient pas le sens des événements de Jérusalem, quand ils ne comprenaient pas que le Messie devait souffrir pour entrer dans la gloire, surtout tant qu’ils n’avaient pas compris que Jésus devait monter vers le Père pour envoyer l’Esprit.
Pâques à l’école maternelle Saint Michel et au primaire Saint Hilarian
Dimanche du bon pasteur à Lassouts
En ce dimanche du bon pasteur, la messe a été célébrée à Lassouts par le Père Ricard.
Après la messe, nombre de paroissiens se sont retrouvés à “la deuxième chapelle” comme cela se fait depuis un certain nombre d’années. Nous étions heureux de pouvoir partager ce moment avec un prêtre. Cela a été l’occasion d’échanges en toute amitié.
A la fin Le Père Ricard nous a laissé ce message “Je vous souhaite d’être un oasis de partage, de garder un esprit de solidarité et d’entraide pour palier à la souffrance et à la solitude”.
Rassemblement provincial des troisièmes
« Le temps de Compostelle », un film documentaire de l’Hospitalité Saint Jacques.
C’est un public varié et curieux qui s’est déplacé le dimanche 8 avril pour visionner ce film. Léonard et Elisabeth Tandeau de Marsac, de l’Hospitalité Saint Jacques, ont présenté d’abord la genèse de sa réalisation (janvier 2017). Louis, leur fils aîné, technicien du son, a voulu tenter l’aventure avec d’autres jeunes, caméraman, musiciens, vidéastes… Ces « trentenaires », jeunes professionnels, ont réalisé ce film comme le ferait un peintre impressionniste, par petites touches et laissant découvrir peu à peu le voile du mystère de ce pèlerinage de transformation intérieure et de découverte de l’autre, sinon de l’Autre… A la suite de la projection, les spectateurs ont pu livrer leurs impressions et poser toutes les questions suscitées par ce film.
Et pour ceux qui n’ont pas pu venir vous pouvez le visionner en cliquant sur le YouTube ci dessous.
Cette séance se poursuivait par la rencontre avec Denis Louviot, l’auteur du livre « le temps de Compostelle, un chemin de signes et de traces » : pèlerin de Compostelle, hospitalier à l’Hospitalité Saint Jacques puis responsable de l’aumônerie de l’hôpital d’Espalion jusqu’en 2014.
Ce livre est la compilation de nombreuses histoires merveilleuses
vécues par les marcheurs et confiées, lors de leur hébergement, à l’Hospitalité Saint Jacques depuis 25 ans. Modeste mais précieuse contribution au trésor patrimonial spirituel du chemin de Saint Jacques, ce livre, rédigé par Denis Louviot, est un très joli livre-recueil, d’autant plus qu’il est illustré par Marie, graphiste, une des filles de Léonard et Elisabeth. C’est avec joie que le public a pu faire dédicacer ce livre par l’auteur.
Si vous regrettez de ne pas l’avoir encore acquis, vous pouvez le trouver en librairie. (Éditions Saint-Léger)
Puis certains se retrouvaient à la salle paroissiale où l’hospitalité Saint Jacques avait prévu un gouter.
Un moment convivial où l’on pouvait continuer à échanger sur le livre et où les plus jeunes jouaient sérieusement le rôle d’hôtesse d’accueil.