Tel est le chemin de sainteté…

L’évangile de ce jour ainsi que la lecture de St Jacques nous parlent, me semble-t-il de foi.
C’est bien le sens de la question que Jésus pose à ses apôtres : « Pour vous qui suis-je ? »
Pierre répond : « Tu es le Christ ». Mais quand Jésus annonce qu’elle sera sa mission et comment il va la vivre par sa mort et sa résurrection, Pierre se fâche. Ce n’est pas l’image qu’il a du Christ, ce n’est pas ce qu’il attend de lui, ce n’est pas le Messie en qui il croit.
« Pour vous qui suis-je ? » c’est aussi la question que Jésus nous pose. Et il me semble qu’il y a deux manières de répondre à cette question. La première est de lui dire qu’il est le Christ, le Fils de Dieu, Dieu fait homme venu nous sauver, nous donner d’entrer un jour dans sa vie divine. Qu’il est le guide, le sauveur, la lumière qui nous conduit sur le chemin de la sainteté, qu’il est la force d’amour qui peut animer toute notre vie, qu’il est celui sur qui nous pouvons nous appuyer, qui nous aide à porter nos croix et qui jamais ne nous abandonne. Nous pouvons lui dire qu’il est notre frère, notre grand ami, puisque lui-même nous a dit « je ne vous appelle pas serviteur, mais mes amis. »

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Demandons la grâce de savoir…

Etonnant récit de l’évangéliste Marc que cette guérison d’un sourd muet. Il nous avait habitué à des miracles bien plus simples et rapides : la belle mère de Simon que Jésus guérit en la faisant levé, un lépreux par la simple parole « je le veux soit purifié », le paralysé « lève toi, prend ton brancard et marche », sans parlé de la femme atteinte d’hémorragie à qui il suffit, en cachette, de toucher le manteau de Jésus pour être guérie. Et voilà que pour ce mal entendant il développe ce que les médecins d’aujourd’hui appellent un protocole. Jésus le prend tout d’abord à l’écart, il l’isole, puis il lui met ses doigts dans les oreilles, sa salive sur la langue, il lève les yeux au ciel, donc il prit son Père et enfin il prononce la parole « Effata ! »
« Ouvre-toi ». Comme pour en dire l’importance Marc nous donne le mot Araméen. Il ne le fera qu’une seule autre foi dans son évangile, quand Jésus sur la croix cris vers son Père « Eloï, Eloï, lama sabaqthanie» «Mon Dieu, Mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ? »

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Par le pain eucharistique…

« Celui qui mange ma chair et boit mon sang a la vie éternelle ; et moi, je le ressusciterai au dernier jour. »
Jésus, nous le savons, nous parle de l’eucharistie, ce sacrement qu’il a institué les jours précédant sa mort et de résurrection. Ce sacrement par lequel il nous demande de faire mémoire du don de sa vie sur la croix. Sacrement par lequel il nous donne de participer à son sacrifice, à sa mort et à sa résurrection, et d’en recueillir les fruits. Un sacrement qui nous introduit à la vie éternelle nous donnant de goûter comme un acompte de cette vie qui sera rencontre de Dieu, vie en lui, union parfaite à sa personne.

Mais je crois que communier au même Corps…

« Les Juifs récriminaient contre Jésus parce qu’il avait déclaré : « Moi, je suis le pain qui est descendu du ciel. » nous dit St Jean.
On peut imaginer que leurs récriminations ne se faisait pas de manière très constructives ni bienveillantes. Les évangiles témoignent de la violence verbale et même physique dont sont capable les opposants à Jésus.
« Le pain que je donnerai, c’est ma chair, donnée pour la vie du monde. »
Il nous faut reconnaitre qu’il leur était bien difficile de comprendre ces mots qui ne prendront sens que sur la croix où Jésus donne sa vie et dans sa résurrection. Jésus est mort sur la croix pour que nous puissions entrer un jour en sa vie divine, que nous puissions partager la plénitude de sa gloire pour l’éternité. (baptême)

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Prendre toujours de la hauteur…

« Moi, je suis le pain de la vie. Celui qui vient à moi n’aura jamais faim ; celui qui croit en moi n’aura jamais soif. »
Jésus répond à des personnes qui le cherchent depuis la multiplication des pains. Et il leur pose la question des raisons profondes de leur quête. « Vous me cherchez… parce que vous avez mangé de ces pains et que vous avez été rassasiés. Travaillez non pas pour la nourriture qui se perd, mais pour la nourriture qui demeure jusque dans la vie éternelle »
Jésus nous demande peut-être à nous aussi quelle est la faim qui nous fait avancer. Quel est le moteur de nos actions et de nos engagements, moteur de notre vie ?

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Saint Chély : Salgues, Condom d’Aubrac, Bonnefon. , Saint Côme d’Olt : Castelnau de Mandailles, Lassouts. Espalion : Saint Pierre de Bessuejouls, le Monastère,Coubisou, Vinnac, Le Cayrol, Anglars . Estaing : Sébrazac, Trèdou, Saint Geniez des Ers, Le Nayrac