Par la résurrection du Christ et la venue de son Esprit Saint, l’Église est née à Jérusalem il y a 2000 ans et il me semble qu’elle est appelée à renaitre ici aujourd’hui. Permettez moi de vous partager mon rêve pour cette Église renaissante.
Je rêve d’une Église dans laquelle l’on ait plaisir de se retrouver, une famille où l’on s’accueille, où l’on prend soin les uns des autres, où règne la bienveillance, la tendresse et la miséricorde.
Une Église qui rayonne de la joie de la résurrection, qui transpire de l’espérance du salut, qui partage largement l’amour infinie de Dieu.
Je rêve d’une Église où la prière est le bien commun de tous, où l’on s’entraide, se porte mutuellement dans cette rencontre du Seigneur.
Une Église où chacun ouvre sa bible quotidiennement pour se mettre à l’écoute de Dieu pour lui permettre d’éclairer sa journée.
Une Église où chacun se sent unique et utile, où chacun trouve sa place et sait que les autres ont besoin de lui comme lui à besoin des autres.
Je rêve d’une Église qui porte une attention prioritaire aux plus fragiles, aux plus pauvres, aux malades, aux exclus, aux sans terres, sans biens et sans papiers.
Une Église qui prend soin de notre planète, qui adopte une sobriété heureuse pour un partage plus juste des richesses de notre terre.
Une Église, à l’image du Christ qu’elle annonce, humble et pauvre, ouverte à tous et en particulier aux pécheurs, à tous ceux qui sont à la marge de nos repères habituels.
Une Église qui se focalise sur l’essentiel et ne se perd pas dans des structures obsolètes.
Je rêve d’une Église audacieuse dans son annonce de l’Évangile auprès des jeunes, en particulier, mais dans l’humilité et surtout dans le témoignage concret de chacun de ses membres.
Une Église qui parle au cœur des hommes, qui leur parle de vie, de salut, d’amour, de joie et de paix.
Une Église qui ne fait pas la morale mais qui témoigne dans sa manière d’être, dans son être ensemble, de ce que pourrait être le monde s’il se mettait à l’école de l’Évangile.
JL Barrié