En ce dimanche qui ouvre la semaine des missions prenons conscience que notre mission à chacun est bien d’accepter l’invitation de Dieu à participer à la construction de son royaume de paix, d’amour, de partage, de solidarité, de justice, de tendresse, de joie. Y participer au quotidien dans les plus petites choses de nos vies, dans nos relations de tous les jours.

Et c’est par notre manière d’être, tout autant que par nos paroles, que nous sommes témoins de la Bonne Nouvelle, missionnaires du salut en Jésus Christ. Comme les serviteurs de la parabole de ce dimanche, Dieu nous envoie pour inviter nos sœurs et nos frères au banquet du Royaume. Les inviter en leur donnant goût de ce royaume par le témoignage de la joie et la paix qu’il met en nos cœurs. Combien de fois avons-nous dit à quelqu’un « tu devrais goûter ce fromage ou ce vin, il est excellent, il est exceptionnel ». Pourquoi ne pas faire de même avec ce qui et le plus important pour nous, ce qui est la richesse de notre vie, ce qui donne sens à notre existence et qui nous ouvre un avenir ?
Et n’ayons pas peur de l’échec, comme les premiers invités de la parabole, comme nous savons nous même le faire parfois, il est possible que nos interlocuteurs se trouvent bien des excuses pour ne pas vouloir goûter aux saveurs du Royaume. Mais qui peut dire si l’invitation est vraiment refusée, si elle n’est pas simplement repoussée à plus tard, si elle n’est pas mise de coté parce que le temps pour eux n’est pas encore venu ? Le Seigneur n’a pas dit son dernier mot et eux n’ont peut-être pas définitivement fermé la porte.
Oui osons être ces humbles serviteurs qui portent par leur manière de vivre et aussi par la parole l’invitation de Dieu à participer au festin de son Royaume. Sans prétention, sans insistance déplacée, simplement, tendrement, soyons des disciples missionnaires du Christ.