Le titre de Juste parmi les Nations a été créé par l’État d’Israël en 1953 pour honorer la mémoire de ceux qui aidèrent des Juifs à échapper aux persécutions pendant la Seconde Guerre mondiale. À ce jour, plus de 25 000 personnes dans le monde ont reçu ce titre, dont 3 500 en France.
En une vingtaine de panneaux, l’exposition retrace l’histoire de la création du titre de Juste parmi les Nations, et présente le rôle de l’institut Yad Vashem pour rechercher et donner un nom à ces « anonymes de l’histoire », qui ont souvent risqué leur vie pour accomplir un geste d’humanité. Une large place est faite dans l’exposition aux Justes de France, et à la façon dont ils sont honorés par les institutions nationales.
Cet été, pourquoi ne pas venir goûter à la fraicheur du hall de l’évêché et la chaleur de l’accueil ?
En prime… un voyage à travers 20 clichés de la terre vue du ciel de Yann Arthus Bertrand, suspendus dans l’espace de la création et illustrant des extraits de l’encyclique du pape François Laudato Si sur l’écologie intégrale et la sauvegarde de la planète.
La découverte en 2004 des poèmes de Frère Christophe Lebreton, religieux assassiné à Thibbirine en 1996, à travers le livre « Aime jusqu’au bout du feu » a beaucoup marqué Xavier Piton.
L’heure était venue, pour lui, d’associer les poèmes de ce religieux qu’il admire et la calligraphie, l’art qu’il pratique au quotidien. Cet automne il a a réalisé 25 œuvres, 24 tableaux et une sculpture. Les tableaux présentent des motifs de fond relatifs aux textes choisis, l’esquisse de deux visages, l’opposition du noir et du blanc,.
Les poèmes sont écrits en onciale, l’écriture des moines copistes, au moyen âge, pour les textes religieux.
Tau T’Aime
La sculpture, en fer à béton, représente le symbole de l’échelle ainsi que le tau ; le texte, très discret, se mérite. Marie-Claude, son épouse, l’a baptisé Tau T’Aime !
Le Week-end dernier ces œuvres ont été exposées au Couvent de Malet. Lors du vernissage vendredi soir, après l’accueil par Sœur Anne-Marie, Xavier a expliqué sa démarche, son cheminement.
Mgr François Fonlupt, évêque de Rodez et de Vabres, a alors retracé la vie, l’itinéraire étonnant de Frère Christophe, du petit séminaire à la fac de droit, de la coopération en Algérie –où il découvre Thibbirine- à l’abbaye de Tamié puis le retour dans l’Atlas algérien où il sera ordonné prêtre en 1990 avant l’enlèvement de la Communauté en 1996. Tous les participants, parmi lesquels le Père Jean-Luc Barrié responsable de la paroisse, ont alors pu découvrir cette très belle exposition et partager le verre de l’amitié.
Dès le 12 décembre et jusqu’au 12 janvier l’exposition est visible à l’évêché à Rodez. Les produits de la vente d’une œuvre sur quatre seront reversés à la communauté de Thibbirine. L’abbaye de Tamié recevra un pourcentage sur les ventes des cartes postales créées à cette occasion.
Saint Chély : Salgues, Condom d’Aubrac, Bonnefon. , Saint Côme d’Olt : Castelnau de Mandailles, Lassouts. Espalion : Saint Pierre de Bessuejouls, le Monastère,Coubisou, Vinnac, Le Cayrol, Anglars . Estaing : Sébrazac, Trèdou, Saint Geniez des Ers, Le Nayrac
