Comme Marie, à son école et avec son aide, éduquons notre regard à reconnaitre tous les signes

Dans son apocalypse St Jean voit dans l’enfant que Marie met au monde le vainqueur du mal et le « berger de toutes les nations, les conduisant avec un sceptre de fer. » et d’en conclure « Maintenant voici le salut, la puissance et le règne de notre Dieu, voici le pouvoir de son Christ ! »

En ces temps difficiles pour notre pays et pour le monde, où un simple petit virus remet en cause l’économie mondiale, emporte des milliers de personnes, provoque une crise économique et sociale sans précédent.
En ces temps où plusieurs chefs d’État de pays puissants dont l’égo démesuré nous semble pouvoir remettre en cause les équilibres si fragiles de la paix mondiale.
En ces temps où notre planète est malade du non respect et de la violence que lui font  subir les humains.
En ces temps il me semble bon d’entendre Jean nous partager sa vision et aussi entendre Marie prier en disant : « Sa miséricorde s’étend d’âge en âge sur ceux qui le craignent. Déployant la force de son bras, il disperse les superbes. Il renverse les puissants de leurs trônes, il élève les humbles. Il comble de biens les affamés, renvoie les riches les mains vides. »
Face aux malheurs du monde et à ceux qui nous touchent personnellement, il nous est bon d’entendre que Dieu a vaincu le mal et la mort en donnant sa vie sur la croix pour nous. Le mal est vaincu, et même si encore il nous fait souffrir de bien des manières, l’Amour infini de Dieu est et sera le plus fort. Le pire pour nous serait de désespérer alors que, n’en doutons pas, Dieu fait naitre à travers le monde des artisans de paix, des affamés de justice, des porteurs d’espérance, des hommes épris de beauté, de bonté et de tendresse, autant qu’hier, et qui sait peut-être plus encore. A travers le monde et chez nous Dieu est présent, il fait grandir son Royaume de justice, de paix et d’amour.
Fort de cette foi et de cette espérance, née au matin de pâques, que le mal est vaincu, comme Marie, à son école et avec son aide, éduquons notre regard à reconnaitre tous les signes de cette victoire, tous les hommes et femmes qui œuvrent aujourd’hui au Royaume de Dieu même petitement, humblement, dans des gestes de tous les jours. Et demandons-lui la grâce d’être nous aussi, chacun, chacune, de ceux là. Ainsi nous préparerons notre cœur à vivre un jour notre propre entrée dans la Gloire du Fils de Dieu, notre propre assomption.