Jésus nous dit ce dimanche « Je suis le Chemin, la Vérité et la Vie. » Il est le Chemin. C’est lui qui nous guide, qui nous conduit. Nous essayons de ne pas le quitter, de ne pas le perdre pour ne pas nous perdre. Il est le chemin parce que c’est sur lui que nous tentons d’avancer au quotidien. Nous marchons ou nous essayons le plus possible, de marcher sur ses pas. Nous essayons de faire nôtres ses paroles, ses attitudes. Nous nous mettons à son école. Il est notre chemin parce qu’il est notre maître. Et c’est lui qui nous conduit. Il nous mène au bonheur, au bonheur absolu, total, puisqu’il nous mène à Dieu. Ce chemin il nous l’a décrit, il nous en a donné le topo guide avec les béatitudes. Mt 5. L’humilité, la sensibilité en particulier à la souffrance des autres, la douceur, la justice, la miséricorde, le pardon, la pureté de cœur et d’intention, la paix construite au jour le jour, et accepter de donner sa vie pour ses amis. Voilà le chemin que Jésus a emprunté toute sa vie terrestre et qu’il nous invite à emprunter nous aussi.
Le 9 avril dernier, au moment d’entrer avec toute l’Église dans la célébration du Mystère Pascal, j’ai adressé un message nous invitant à vivre au cœur même de ce mystère de mort et de Résurrection l’événement de la pandémie du Covid-19 que nous traversons avec bien des habitants de notre terre.
Du temps a passé depuis… sans que tout soit clarifié sur les conditions de notre vie en société et celles nous permettant de vivre ensemble notre foi et de nous retrouver pour la célébrer et en être ressourcés.Les jours du déconfinement approchent, sans libérer tout ce que nous pourrions souhaiter. Même si une ouverture reste envisageable pour que des célébrations puissent se vivre pour la fête de la Pentecôte les 30 et 31 mai prochains, nous savons que cela reste soumis à confirmation et ne permettra d’éventuels rassemblements que dans des conditions strictes sur le nombre et la manière d’accueillir les personnes.
Notre nation est bien étonnante. Notre peuple est connu pour son attachement à la liberté, pour son indiscipline, pour sa capacité à la révolte et à ne pas accepter les contraintes… et voilà qu’il se montre admirable dans l’épreuve du confinement qui nous est imposé ! Et je suis sûr que nous seront très majoritairement tout aussi sérieux dans le dé-confinement qui devrait commencer dans une semaine. Bravo les français !
Cela m’a amené à réfléchir sur le mot « consentement ».
Toute notre vie est faite d’obligation, de limites à notre liberté ou à la satisfaction de nos désirs. Continuer la lecture de Consentir…→
Dans une lettre, ce 25 avril, le pape François invite les fidèles du monde entier à prier le rosaire durant le mois de mai. C’est aussi une façon aussi de valoriser la prière en famille, en temps de pandémie et de confinement.
“De plus, je vous offre les textes de deux prières à la Vierge que vous pourrez réciter à la fin du Rosaire, et que je réciterai moi-même pendant le mois de mai, uni à vous spirituellement. Je les joins à cette lettre de sorte qu’elles soient mises à la disposition de tous.” Pape François
Le documentaire de Secrets d’Histoire diffusé lundi a été très largement apprécié ! D’Alençon à Lisieux en passant par Bayeux, Paris, Bologne ou Rome, l’émission a évoqué le destin de Thérèse Martin, alias sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus, l’une des femmes les plus populaires de la religion catholique. Il est vrai que son autobiographie, Histoire d’une âme, a été vendue après sa mort à plus de 500 millions d’exemplaires et traduite dans le monde entier. À voir ou à revoir ici en replay, jusqu’au 3 juin !
St Pierre, dans sa lettre nous dit : «Bien-aimés, si vous supportez la souffrance pour avoir fait le bien, c’est une grâce aux yeux de Dieu. » En acceptant de ne plus nous réunir le dimanche à l’église pour célébrer l’Eucharistie, nous avons fait le bien même si c’est pour nous une source de souffrances. Et je comprends l’impatience de certains d’entre nous. Le 2 juin c’est loin ! Mais il me semble, qu’à l’invitation de St Pierre nous devons essayer de reconnaitre les grâces que Dieu nous offre dans cette épreuve.
Jeûner d’eucharistie, si longtemps, est vraiment difficile à ceux qui aiment communier tous les dimanches. Mais me vient à l’esprit certains de nos sœurs et frères qui, parce qu’ils sont divorcés et remariés par exemple, n’osent recevoir le corps du Christ physiquement, et communient tous les dimanches spirituellement. Par l’expérience nous découvrons ce qu’est leur souffrance.
Je pense aussi à un séjour d’un mois que j’ai eu la chance de faire il y a 26 ans au Gabon. Les prêtres de Lambaréné m’ont envoyés quelques jours à la mission St Anne à plusieurs heures de pirogue à moteur, au cœur de la forêt équatoriale. J’y ai découvert une communauté, qui n’avait que 5 à 6 eucharisties par an, et qui était d’un dynamisme magnifique. Ils se réunissaient tous les dimanches pour partager la Parole de Dieu et prier ensemble, assuraient la catéchèse des enfants et la préparation aux sacrements, visitaient les malades et vivaient la solidarité et la fraternité. J’ai vu aussi des hommes et des femmes faire trois heures de marche, allez et retour, pour venir assister à la messe que j’allais célébrer. Continuer la lecture de Être prêtre, prophète et roi, comme notre baptême nous en donne la grâce…→
Saint Chély : Salgues, Condom d’Aubrac, Bonnefon. , Saint Côme d’Olt : Castelnau de Mandailles, Lassouts. Espalion : Saint Pierre de Bessuejouls, le Monastère,Coubisou, Vinnac, Le Cayrol, Anglars . Estaing : Sébrazac, Trèdou, Saint Geniez des Ers, Le Nayrac