Le 17 septembre avait lieu la journée pastorale du réseau des écoles catholiques du nord Aveyron à Aubrac.
Après une célébration à l’église de la Domerie,
et un pique nique pris au pied de la Tour des Anglais,
ce sont environ 300 élèves du CP à la 6 ème qui ont parcouru 8 km sur le légendaire Chemin de Saint Jacques de Compostelle.
Fête de Saint Michel
Les enfants de maternelle fêtent la Saint Michel.
Après s’être réunis dans l’amphithéâtre, les petits écoliers ont vécu un temps commun afin de célébrer leur saint patron.
Ils ont entonné le chant “copains du monde”, ont fait connaissance avec les nouveaux élèves arrivés à la rentrée et ont affiché une belle farandole de personnages à leur image.
Se connaître, se respecter, découvrir les richesses de l’autre et s’ouvrant à lui. .. une belle mise en route en ce début d’année scolaire.
Encore cette année 1350 personnes venues des quatre coins de l’Aveyron se sont retrouvées à Lourdes pour prier Marie, et déposer à ses pieds toutes leurs joies et toutes leurs peines.
Chemin de croix dans la prairie
Lourdes c’étaient plus de 300 malades qui ont pu assister à toutes les célébrations, messes, processions, sacrement des malades, chemin de croix…
Accueil des malades par les jeunes à l’arrivée
Lourdes a été une belle expérience avec les jeunes. 140 mineurs de 14 à 18 ans qui ont mis de la joie dans le cœur des malades par leur sourire, leur écoute, et leur disponibilité.
Procession du Saint Sacremeznt
Procession du Saint Sacremeznt
Lourdes c’étaient aussi 700 hospitaliers qui ont œuvré dans l’année pour l’organisation du pélé, puis pour servir durant le séjour au moment des repas, le matin et le soir dans les chambres, mais aussi la nuit quand tout le monde dormait. Des équipes veillaient pour répondre à toute demande des malades.
Cette année le thème du pèlerinage était “heureux les pauvres”. Chacun avec ses pauvretés personnelles, physiques, intellectuelles… a vécu un pèlerinage qui a surement changé sa vision de la vie.
A l’année prochaine
Quelques photos souvenirs… en cliquant sur la flèche. Pour passer en grand écran, cliquer sur l’icône en bas à droite .
« Efforcez-vous d’entrer par la porte étroite, car, je vous le déclare, beaucoup chercheront à entrer et n’y parviendront pas. » Par l’image de la porte étroite Jésus veut nous dire que le salut ne se trouve pas dans la facilité. Notre société post-moderne prend pour valeur absolue, la jouissance immédiate, le bien-être personnel, l’égocentrisme exacerbé. Le Seigneur nous dit que le salut est dans la porte étroite de la fidélité, du temps donné, du don de soi, de l’attention aux autres et même dans le fait de faire passer l’intérêt de l’autre avant le mien. La porte étroite c’est celle emprunté par Jésus tout au long de sa vie publique. C’est son commandement « aimez vous les uns les autres comme je vous ai aimé » c’est le message « aimez vos ennemis », c’est aussi les béatitudes : humilité, douceur, miséricorde, justice, paix, pardon, pureté…
A quoi pouvait rêver dans l’éclat de sa jeunesse le fils de Tescelin, chevalier du duc de Bourgogne, et de dame Aleth de Montbard, si bonne chrétienne? de chasses ou de tournois? de chants de guerre ou de galantes conquêtes? En tous cas, certainement pas de vie monastique comme il en fera le choix à l’âge de vingt-trois ans. D’autant qu’il entraînait avec lui une trentaine de jeunes en quête d’absolu… Dès 1115, après trois années de vie monastique à Citeaux, Bernard est envoyé à Clairvaux pour y fonder l’abbaye dont il restera père-abbé jusqu’à sa mort. Mais loin de rester cloîtré il parcourt les routes d’Europe devenant, comme on a pu l’écrire, «la conscience de l’Église de son temps». Il vient plusieurs fois à Paris, à Saint Pierre de Montmartre, à la chapelle du Martyrium, à la chapelle Saint Aignan où il vient prier souvent devant la statue de la Vierge qui se trouve maintenant à Notre-Dame de Paris. Sa correspondance abondante avec des princes, des frères moines ou des jeunes gens qui requièrent son conseil ne l’empêche pas de se consacrer à la contemplation tout autant qu’à l’action directe dans la société de son temps. Infatigable fondateur, on le voit sur sa mule, traînant sur les routes d’Europe sa santé délabrée et son enthousiasme spirituel. Sa réforme monastique l’oppose à l’Ordre de Cluny dont il jugeait l’interprétation de la règle de saint Benoît trop accommodante. A sa mort, en 1153, ce sont trois cent quarante-trois abbayes cisterciennes qui auront surgi du sol européen. Illustration: enluminure – ville de Troyes-en-Champagne – Bernard de Clairvaux (1090-1153)
A lire: Le sens de la permanence du peuple juif pour saint Bernard – Abbaye de Cîteaux, Joël Regnard, ocso. St Bernard vint dans notre région en provenance de l’abbaye de Cîteaux.
statue de Saint Bernard à l’abbaye de Bonneval
Lassé de la richesse de cette dernière, il s’installa avec quelques frères moines dans des lieux retirés tels que Loc-Dieu, Sylvanès, Bonneval, Bonnecombe, Aubrac. (diocèse de Rodez en Aveyron – deux mille ans d’histoire)
“les cisterciens, en essor sous l’impulsion de Bernard de Clairvaux, s’implantent à Clermont et à Bellebranche (1152) puis à Fontaine-Daniel (1205)” (Les abbayes médiévales: essor et déclin de la vie monastique – diocèse de Laval)
– vidéo de la webTV de la CEF: Bernard de Clairvaux (KTO, la foi prise au mot)
Au cours de l’audience générale, le 21 octobre 2009, le Pape a évoqué la figure de Bernard de Clairvaux (1090-1153), considéré comme le dernier Père de l’Église car il relança et rénova la théologie des Pères des premiers siècles. Né en Bourgogne, il entra à vingt ans au monastère de Citeaux, et le troisième abbé, saint Etienne Harding, l’envoya fonder en 1115 celui de Clairvaux, dont il devint l’abbé. Il “y introduisit une vie sobre et mesurée à tout point de vue, nourriture, habillement, bâtiments, tournée également vers l’assistance aux pauvres”. Ce fut le succès de Clairvaux, dont la communauté ne cessa de grandir et d’essaimer. “Bernard entretint une vaste correspondance et composa de nombreux sermons et traités. A partir de 1130, il s’intéressa aux graves problèmes qui affectaient l’Église et la papauté. Il combattit aussi l’hérésie cathare dont les fidèles dépréciaient le Créateur en méprisant la matière et le corps. Il condamna la montée de l’anti-sémitisme et défendit les juifs”.
Benoît XVI a ensuite indiqué que les aspects majeurs de la doctrine de saint Bernard regardaient Jésus et Marie. “S’il n’apporta pas d’orientations nouvelles à la recherche théologique, il s’est révélé être un théologien contemplatif et mystique” pour qui “la connaissance de Dieu est une expérience profondément personnelle du Christ et de son amour”. Ceci est valable pour tout chrétien car la foi est avant tout recherche de l’amitié de Jésus. Bernard ne doutait pas non plus que l’on parvient à Jésus par Marie. Ainsi souligna-t-il “la place privilégiée de la Vierge dans l’économie du salut, due à la participation de la Mère au sacrifice du Fils”. Les réflexions de saint Bernard, a ajouté le Saint-Père, “interpellent justement, aujourd’hui encore, théologiens et croyants. Trop souvent on entend résoudre par la seule force de la raison les questions fondamentales sur Dieu, l’homme et le monde. En se fondant sur la Bible et les Pères, Bernard montre que sans une foi profonde, alimentée par la prière et la contemplation… toute réflexion sur les mystères de Dieu risque de n’être qu’un simple exercice intellectuel sans la moindre crédibilité. La théologie conduit à la science des saints, à leurs intuitions des mystères et à leur sagesse, don de l’Esprit, référence de toute pensée théologique… au final, le modèle le plus authentique du théologien et de l’évangélisateur est l’apôtre Jean, qui appuya sa tête sur le coeur du Maître”. (source: VIS 091021 410)
Mémoire de saint Bernard, abbé et docteur de l’Église. Né en Bourgogne, il entra à vingt-deux ans, avec trente compagnons, au monastère de Cîteaux, fonda ensuite, sur le territoire de Langres, le monastère de Clairvaux, dont il fut le premier abbé, dirigeant ses moines, avec sagesse et par son exemple, sur le chemin de la perfection. Il parcourut l’Europe pour rétablir la paix et l’unité et fut pour l’Église entière une lumière par ses écrits et ses conseils. Il mourut, épuisé, dans son monastère en 1153.
Ce dimanche 11 août la petite église de Lassouts était pleine comme un jour de fête. En effet la famille Gasq se retrouvait en mémoire de leurs ancêtres Pierre et Cécile qui ont vécu aux Lavagnes, petit hameau de la commune. Cinq générations étaient représentées.La famille a souhaité commencer cette journée par une célébration dans cette église qui a été témoin de bons et mauvais moments, baptêmes, mariages, funérailles. C’est donc avec plaisir que la communauté chrétienne l’accueillait pour vivre la célébration de la parole.
Une belle célébration avec les lectures et les chants assurés par des membres de l’assemblée.
La célébration s’est terminée par un gospel “Hallelujah” de Leonard Cohen chanté avec brio par Julien arrière petit fils de Pierre et Cécile.
Les textes de ce jour nous invitaient à être des serviteurs. Merci à toutes ces personnes de l’ombre qui gardent cette église ouverte et accueillante. Merci à cette famille qui est venu prier avec la petite équipe de personnes âgées qui se réunit tous les dimanches pour écouter et prier autour des textes du jour. Une belle expérience !
Cet été, pourquoi ne pas venir goûter à la fraicheur du hall de l’évêché et la chaleur de l’accueil ?
En prime… un voyage à travers 20 clichés de la terre vue du ciel de Yann Arthus Bertrand, suspendus dans l’espace de la création et illustrant des extraits de l’encyclique du pape François Laudato Si sur l’écologie intégrale et la sauvegarde de la planète.
Saint Chély : Salgues, Condom d’Aubrac, Bonnefon. , Saint Côme d’Olt : Castelnau de Mandailles, Lassouts. Espalion : Saint Pierre de Bessuejouls, le Monastère,Coubisou, Vinnac, Le Cayrol, Anglars . Estaing : Sébrazac, Trèdou, Saint Geniez des Ers, Le Nayrac