Le samedi 23 mars, à l’invitation d’Elodie Garde, maire de la commune, M. Giusti, préfet de l’Aveyron et M. Viala, président du conseil départemental sont venus inaugurer les travaux réalisés dans l’église de Lassouts, en particulier la peinture intérieure de l’édifice.
« Il est ressuscité », Christ est vivant, Il est ressuscité ! Voilà le cri qui s’élève en ce matin de pâques.
Jésus qui a donné sa vie sur la croix pour nous, est aujourd’hui vivant. Non pas réanimé, rendu à une vie périssable, à une vie qui devra prendre fin un jour, mais bien vivant d’une nouvelle vie, la vie même de Dieu, la vie qui ne finie pas, la vie de joie, de paix de gloire absolue et éternelle. Christ est ressuscité ! Alléluia !
Depuis les premiers temps de l’Eglise c’est lors de cette fête magnifique de Pâques que l’on pratique les baptêmes et en particulier les baptêmes d’adultes. Et ce parce que ce sacrement est celui, par excellence de la résurrection. C’est celui qui nous permet d’entrer dans ce grand mystère et d’en vivre. Par le baptême nous sommes intimement associés à la mort et à la résurrection de Jésus. Nous faisons symboliquement l’expérience de ce passage à la vie. Et nous entrons déjà dans la vie de gloire et de paix éternelle. La vie divine nous est déjà donné, nous la vivons déjà aujourd’hui. La vie éternelle ne commence pas après notre mort physique, mais lors de notre mort au péché dans le sacrement de baptême. La plongée dans l’eau baptismale veut signifier cette nouvelle naissance, notre naissance à la vie de ressuscité. En nos veines coule déjà cette
vie divine. Continuer la lecture de Christ est ressuscité ! Alléluia ! →
En ces jours où nous célébrerons la croix, n’oublions pas qu’à l’origine la croix est un instrument de supplice, un instrument de souffrance et de mort. Alors comment les chrétiens ont-ils pu la choisir comme symbole de leur foi ? Surtout que la croix n’est pas simplement le logo des chrétiens si j’ose dire, elle est présente dans toute la vie chrétienne. Elle est le premier geste fait sur l’enfant que l’on baptise, croix sur le front. Nous la traçons sur notre corps au début et fin de chacune de nos prières. Elle est tracée sur nous à chaque bénédiction. Elle préside dans le chœur de nos églises. Elle est accrochée aux murs de nos maisons, elle est plantée aux croisées de nos chemins, et sur nos montagnes, et nous la portons même en bijoux autour de notre cou.
Elle a une telle place dans notre vie chrétienne parce qu’elle est le résumé de notre foi. En elle tout est dit. La croix exprime à elle seule le Kérygme, c’est-à-dire le cœur même de la foi chrétienne, que nous célébrons tout particulièrement durant la semaine sainte, le fait que Jésus est mort pour nous sur la croix, qu’il est ressuscité, pour nous sauver.
Des étrangers, grecs, non convertis au judaïsme, mais venant prier Dieu au temple à l’occasion des fêtes de pâques, demandent à voir Jésus. Pour quelle raison ? Par pure curiosité ? Ont-ils l’intention de devenir ses disciples ? Jean l’évangéliste ne nous en dira pas plus. Le mystère reste entier. Peut-être la conclusion de ce passage peut nous éclairer, quand Jésus déclare « quand j’aurai été élevé de terre, j’attirerai à moi tous les hommes. » On sait maintenant que le salut n’est pas réservé à un petit nombre d’élus mais à toute l’humanité.
Le tout est de savoir si nous aussi nous voulons être ses disciples, si nous voulons marcher dans ses pas, l’écouter et le suivre.
Les lectures de la parole de Dieu de ce 4ème dimanche de carême nous donnent d’entrer déjà dans le grand mystère que nous célébrerons à Pâques, celui de notre salut, celui résumé par le Kerygme « Jésus est mort et ressuscité pour nous sauver. » Mystère que nous révèle Jésus lui-même quand il dit à ses apôtres « De même que le serpent de bronze fut élevé par Moïse dans le désert, ainsi faut-il que le Fils de l’homme soit élevé, afin qu’en lui tout homme qui croit ait la vie éternelle. » Jésus sera élevé sur la croix où il donnera sa vie pour nous. Dieu immortel est mort sur la croix pour nous donner sa vie divine en partage, pour que notre être fini entre en infini, que notre être limité entre dans l’éternité, que notre être pécheur, purifié, entre dans la perfection de l’amour, dans la pureté absolue du cœur de Dieu. Voilà la grande nouvelle de pâque, nous somme sauvé de la mort, notre vie a un sens, toute notre personne avance vers son plein et total épanouissement en Dieu.
Saint Chély : Salgues, Condom d’Aubrac, Bonnefon. , Saint Côme d’Olt : Castelnau de Mandailles, Lassouts. Espalion : Saint Pierre de Bessuejouls, le Monastère,Coubisou, Vinnac, Le Cayrol, Anglars . Estaing : Sébrazac, Trèdou, Saint Geniez des Ers, Le Nayrac