L’évangile de ce dimanche nous donne à voir la figure de St Jean-Baptiste. Marc nous dit qu’il vit dans le désert et qu’il « était vêtu de poil de chameau, avec une ceinture de cuir autour des reins ; il se nourrissait de sauterelles et de miel sauvage. » Menu peu apprécié par les aveyronnais ! Continuer la lecture de Le bonheur où le cherchons-nous ?
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Préparation à une grande joie
Chers paroissiens.
Nous voilà entré dans le temps de l’Avent. C’est le temps de l’attente, l’attente du Messie qui va venir nous rejoindre en notre humanité à Noël, attente aussi du retour de Jésus à la fin des temps.
Cela tombe bien, cette année avec la covid, nous sommes tous en attente de quelque chose :
Attente de pouvoir ouvrir son bar ou son restaurant, de pouvoir accueillir plus de client dans son magasin, de pouvoir aller au cinéma ou au théâtre, d’enfin voir ses parents, grands parents, enfants ou petits enfants, manger entre amis, se réunir pour un apéro ou une fête, pouvoir reprendre les cours en présentiel, retrouver les copains de fac, reprendre le sport d’équipe, l’activité associative, les répétitions de l’orchestre ou de la chorale, de retrouver les copains du caté, les réunions de la paroisse et des assemblées plus fournies, et j’en oubli… Continuer la lecture de Préparation à une grande joie
« Prenez garde, restez éveillés »
Dans l’Évangile de ce premier dimanche de l’Avent nous entendons Jésus insister fortement. Il commence par nous dire puis répète deux fois le mot Veiller pour conclure par : « Ce que je vous dis là, je le dis à tous : Veillez ! »
C’est donc là le mot essentiel du message et surement aussi pour la période de l’Avent qui s’ouvre aujourd’hui. Ce mot me semble pouvoir être lu de deux manières complémentaires.
La première soulignée par la parabole du maitre qui revient à l’improviste, c’est celle de rester éveillé dans le sens de ne pas s’endormir. Ne pas s’endormir sur nos habitudes bonnes ou mauvaises, nos certitudes, nos lassitudes, notre confort, notre paresse, etc. Continuer la lecture de « Prenez garde, restez éveillés »
Jouer en harmonie dans l’Église …
Chers paroissiens,
Le confinement, malgré tous ses inconvénients, m’aura permis de passer un peu plus de temps sur mon saxo. Et oui, pour ceux qui ne le savent pas, je suis musicien amateur, très amateur, et je joue au sein d’un orchestre de copains. Je puis vous dire que travailler seul son instrument ne procure pas le même plaisir que de jouer en orchestre. Plus de plaisir c’est sûr mais aussi plus d’exigences. Pour interpréter ensemble une même partition, il faut que chacun l’ait travaillé un peu avant, il faut suivre le même rythme, écouter et faire attention aux autres, pour par exemple si la clarinette ou le violon à la mélodie et moi l’accompagnement, jouer plus piano, moins fort, pour que sa partie ressorte et soit plus clairement entendue puisqu’elle est la plus importante. Vous vous demandez ce que vient faire ce « cours » de musique dans mes lettres de confinement ? C’est qu’en y pensant j’y ai vu un des éléments qui me semblent essentiels pour notre vie chrétienne. En effet à l’heure où nous ne pouvons encore nous réunir pour célébrer l’Eucharistie et communier au corps du Christ, il me semble qu’il nous faut faire un effort pour être vraiment en communion les uns aux autres, pour être le Corps du Christ qu’est l’Eglise comme le dit St Paul. Que notre « commune-union » soit plus forte que jamais. Elle nous permettra de vivre du Christ même si nous ne pouvons, pour un temps, communier à lui dans l’eucharistie.
Si nous voulons que notre vie communautaire, fraternelle, familiale mais aussi sociale soit de plus en plus harmonieuse il me semble qu’il faut appliquer les mêmes règles qu’en musique.
Il est important que chacun joue sa propre partition avec conviction et dans le souci de faire toujours mieux. La partition de chacun c’est sa mission, celle d’époux, de parents, d’enfants, ses responsabilités dans le travail ou dans les associations, mais aussi les engagements au sein de notre Église, aussi humbles soient-ils.
Dans un orchestre il n’y a pas de partitions plus importantes que d’autres car même le soliste, sans l’accompagnement, sa partition perd sa grandeur et sa profondeur. Dans la vie il en est de même, on a besoin de tout le monde même de ceux qui se font le moins remarquer.
Veiller à jouer au même rythme. Il est si facile pour certains de partir vite devant en oubliant ceux qui ont du mal à suivre, ou à d’autres de trainer les pieds pour laisser faire les autres…. Attendons nous, marchons ensemble à la suite du Seigneur au tempo du cœur de Dieu qui est toujours miséricorde, patience et tendresse.
Enfin écouter les autres, être attentif à ce qu’ils disent, ce qu’ils proposent, ce qu’ils initient, ce qu’ils demandent, ce qu’ils pleurent… Écouter pour nous ajuster, nous harmoniser, le plus possible à eux. Écouter battre le cœur de Dieu dans ce qu’ils vivent ou disent et qui est richesse infinie, lumière et force pour nous.
Jouer en harmonie, en communion, ce n’est pas jouer fort, avec puissance, ce n’est pas dominer les autres, ou démontrer que l’on peut jouer plus vite qu’eux. La musique est faite de silence et de nuances. Sans cela elle ne touche le cœur ni des musiciens ni des spectateurs.
Leonardo Boff à propos de la Trinité à écrit : “Il y a trois personnes et une communion…” Voilà la formule la plus correcte pour représenter le Dieu chrétien. Aucune personne divine n’existe pour elle seule. Elles sont toujours et éternellement des personnes en relation… Ainsi le Dieu chrétien est un processus d’effusion, de rencontre, de communion entre des êtres liés par la vie et par l’amour. »
Pour que notre chant de la Vie soit harmonieux, pour que notre communion soit à l’image de la Sainte Trinité, il est important de nous attendre, de nous entendre, en donnant chacun le meilleur de nous même. Il me semble qu’en se temps de pandémie, c’est ce dont le monde à le plus besoin.
Le plus harmonieusement possible
Père Jean-Luc Barrié
Le plus harmonieusement possible
Père Jean-Luc Barrié
Signifier à Dieu notre amour qu’en aimant nos frères…
Nous fêtons ce dimanche le Christ Roi de l’Univers. Mais de quelle royauté parlons-nous ? Sûrement pas celle d’un empereur, d’un souverain, d’un chef d’Etat… Non, Jésus est Roi de l’Univers parce qu’il veut être roi de nos cœurs, de tous les cœurs sur toute la terre. Roi de notre cœur à la manière dont des amoureux ou des parents peuvent entendre cette expression. « Tu es le roi, la reine de mon cœur ». C’est l’amour infini de Dieu pour chacun de nous que nous célébrons aujourd’hui. Continuer la lecture de Signifier à Dieu notre amour qu’en aimant nos frères…