Archives de catégorie : Le mot de JL Barrié

« Effatat ! » Ouvre-toi nous dit Jésus.

Jésus guérit un sourd et lui permet de s’exprimer correctement. Il rend à cet homme sa capacité à l’écoute et sa capacité à s’exprimer. Ce récit de guérison nous est donné par Marc juste avant de nous dire, un chapitre plus loin, l’incompréhension des disciples. « Vous ne saisissez pas ? Vous ne comprenez pas encore ? Vous avez le cœur endurci ? Vous avez des yeux et vous ne voyez pas, vous avez des oreilles et vous n’entendez pas ! » leur dira Jésus. Il est donc possible que nous soyons invités à lire cette guérison miraculeuse comme une parabole nous invitant à guérir nous même de nos surdités.

Mettons nous à l’écoute de Jésus et nous serons dans la vérité

« Vous laissez de côté le commandement de Dieu, pour vous attacher à la tradition des hommes. »
Ces paroles de Jésus s’adressent aux pharisiens et scribes qui l’interpellent sur le fait que ses disciples ne suivaient pas toutes les traditions liées à leur religion.

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Chemin du salut, chemin du bonheur.

Le dialogue qui s’instaure entre ses contemporains, ses disciples et Jésus, rapporté par Jean, se trouve encadré par deux phrases. La première au début :
« Cette parole est rude ! Qui peut l’entendre ? » Et la deuxième en guise de conclusion : « Seigneur, à qui irions-nous ? Tu as les paroles de la vie éternelle. » Continuer la lecture de Chemin du salut, chemin du bonheur.

Marie une maman dans le ciel qui communie à nos joies, à nos peines.

Le récit de la visitation que nous venons d’entendre a beaucoup inspiré les artistes que ce soit pour des peintures, des statues ou des vitraux. Mais ce n’est pas le seul évènement qu’ils ont ainsi immortalisé. Nous connaissons tous des représentations de Marie à Nazareth avec l’annonciation, à Bethléem lors de la nativité, mais aussi debout à Jérusalem au pied de la croix, Piétât portant le corps de son fils sur ses genoux, Marie au tombeau et enfin Marie montant dans la gloire du ciel et couronnée d’étoile, telle que nous la fêtons aujourd’hui. Continuer la lecture de Marie une maman dans le ciel qui communie à nos joies, à nos peines.

Que l’éternité s’ouvre pour tous.

Jésus vient de nourrir cinq milles personnes avec cinq pains et deux poissons. Il a fait ce geste inouï parce qu’il a été pris de pitié pour cette foule, qu’il ne voulait pas les laisser sans nourriture, parce qu’il les aime et veut le mieux pour eux. Mais cela crée un malentendu. La foule qui vient d’être rassasié ne veut plus le quitter et le suit partout, attendant qu’il continue à la nourrir de cette manière.
« Amen, amen, je vous le dis : vous me cherchez, non parce que vous avez vu des signes, mais parce que vous avez mangé de ces pains et que vous avez été rassasiés. Travaillez non pas pour la nourriture qui se perd, mais pour la nourriture qui demeure jusque dans la vie éternelle.. » leur dit Jésus. Mais eux n’en démordent pas ils veulent du pain ! Ils font même référence à Moïse qui a donné de la manne au peuple dans le désert. Du pain en abondance sans que l’on ait besoin de travailler, de labourer, de moissonner, de broyer le grain, de le pétrir, de le cuire. Du pain tout cuit, gratuit ! C’est cela qu’il leur a donné la veille, c’est cela qu’ils demandent maintenant pour tous les jours, comme cela ce passait dans le désert, ainsi ils pourront le croire et le suivre puisqu’il sera le nouveau Moïse. Continuer la lecture de Que l’éternité s’ouvre pour tous.

« C’est l’amitié qui évangélise. »

Jésus envoie ses apôtres deux par deux en mission. « Il leur prescrivit de ne rien prendre pour la route, mais seulement un bâton ; pas de pain, pas de sac, pas de pièces de monnaie dans leur ceinture. » Il les invite à une très grande pauvreté de moyen. Il n’est pas question ici d’ambition, de stratégie et de programme pastoral, de super méthode ou truc invincible. Mais tout simplement vivre l’hospitalité, se contenter de ce que l’on a, témoigner de l’Évangile, porter assistance aux plus fragiles… Il n’est pas question de moyens intellectuel, culturel, ou de super missionnaires, ou d’évangélisateurs chevronnés, formés, efficace, mais de simples pécheurs du lac de Tibériade, un collecteur d’impôt pour l’occupant Romain, des hommes humble, sans bagages, avec pour seule richesse leur attachement à Jésus, à ses parole et à son exemple. « Dieu n’appelle pas des qualifiés, il qualifie des appelés. »
Quand Jésus envoie en mission, il n’envoie pas non plus faire du prosélytisme. Continuer la lecture de « C’est l’amitié qui évangélise. »